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3 mai 2024

Campus Régional d’apprentissage, véritable « Université des métiers » , va naître

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Hier, la Chambre de commerce et d’industrie représentée par son président Jean Pierre Savarino, a accueilli le maire de Nice, le président du département ainsi que le préfet des Alpes Maritimes. Avec la présence des architectes M. Cabane et Mme Vezzoni, ils ont discuté ensemble du projet du Campus régional d’apprentissage qui sera un des pôles de l’opération Eco-vallée.


« Former les salariés de demain parce que notre territoire a un besoin vital de compétences et de talents pour réussir son développement actuel et futur ». Telle est l’ambition du CCI. Le campus, qui sera implanté au coeur de l’Eco Vallée, à côté de la rue Simone Veil, proposera une offre de formations en alternance du CAP au Bac + 5 pour les « métiers et compétences d’avenir du territoire ».

Ils passent par les filières de l’éco mobilité, de la santé, ou encore par le commerce et le maritime… Double buts. Pour l’entreprise, cette formation permet d’intégrer le jeune. Tandis que pour l’apprenti, elle permet de mettre en pratique ses connaissances et donc, d’accroître son niveau de professionnalisation. De plus, il sera exemplaire dans tout domaine. Autant écologique, qu’accessible et pédagogique (avec le digital), dans ce campus il fera « bon vivre d’apprendre et de se former ».

D’ailleurs, Christian Estrosi tient à dire qu’il lui est insupportable de voir que cette formation soit sous évaluée : « 70% des apprentis trouvent un emploi moins de 6 mois après la fin de leur formation ». Il donne l’exemple d’une femme, qu’il a rencontrée, possédant un bac +4. Elle est à la fois juriste et expert comptable et a choisi de rentrer dans cette filière car elle pense « avoir plus d’avenir ».

Un antidote ?

Le projet de ce Campus répond à la stratégie de développement économique, de croissance et de l’emploi de la Région et de la Métropole. Christian Estrosi a rappelé qu’en 2015, le nombre d’apprentis était au plus bas : moins de 27 500, contre 29 00 en 1998. A la fin de l’année dernière, le bilan s’est établit à 32 000. Aujourd’hui, l’objectif est d’en atteindre 50 000, d’ici 2021.

Même cloche de la part de Charles-Ange Ginésy, président du Conseil Départemental:
« Même si nous n’avons plus la compétence de l’emploi et l’économie, le Département des Alpes-Maritimes reste pleinement impliqué auprès des acteurs qui mènent des actions pour lutter contre le chômage des jeunes car c’est un enjeu de société majeur ».

Georges François Leclerc, préfet des Alpes Maritimes, rejoint le maire de Nice. Il souligne le problème majeur de l’appareil productif français reste la transition démographique. « Dans les 10 prochaines années, ce qui ont fait les Trentes Glorieuses, ce qui ont fait que la France est une puissance industrielle respectée (…), c’est cette génération d’entrepreneur, de salariés, cadres, ouvriers qui vont partir à la retraite », explique-t-il.

Pour le représentant de l’Etat , le meilleur antidote pour y faire face et prendre la relève ce sera de développement de l’apprentissage qui forme au savoir faire et aux métiers.

Face à une telle unanimité, la route est tracée, il ne reste qu’à la parcourir.

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