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4 mai 2024

Nice – Sophia Antipolis en… 3h30 !

bus-sophia.jpg Nice Première : Ivan, pouvez-vous en quelques mots nous parler du problème récurent de transports vers Sophia Antipolis ?

Ivan Laurette : Ces problèmes surviennent évidemment aux heures de pointe, c’est-à-dire entre 7 et 9 le matin et 17 et 19 le soir. Les bus refusent de manière quasi systématique du monde et vu les fréquences insuffisantes il arrive très fréquemment d’avoir à attendre 1 heure, voire 2 avant de pouvoir monter dans un bus. Ces problèmes se sont accrus depuis la baisse des tarifs imposée par le conseil général, et encore plus depuis que ces trajets sont gratuits pour les étudiants

NP : 2 heures pour prendre un bus, cela doit pousser pas mal de salariés sophiapolitains à prendre leur voiture ?
IL : Evidemment, et je suis aujourd’hui le premier à le faire et à la regretter. Heureusement j’ai des « partenaires » victimes comme moi de ces problèmes avec qui j’ai pu instauré un système de covoiturage. Mais c’est un système que nous subissons et nous préférons tous des bus. Des bus qui fonctionnent !

NP : Quelles seraient à votre avis les solutions à appliquer afin que « tout roule » ?

IL : Bien évidemment, l’augmentation du nombre de rotations pendant les heures de pointe. Mais aussi l’utilisation de bus plus grands. Là dessus viennent se greffer d’autres problèmes et les usagers ont d’autres « revendications » : l’amélioration des tracés des bus et en particulier l’augmentation du nombre de quartiers desservis, un respect minimum des règles de sécurité (système de freinage, portes qui ferment, ceintures de sécurité), amélioration de la qualité des arrêts de bus, amélioration de la qualité des bus…

NP : Vous avez dans ce sens engagez diverses actions ?

IL : Le ras-le-bol est rapidement devenu trop important pour qu’il ne se passe rien. Les usagers de la ligne 230 se sont donc réunis en comité pour décider d’une action commune afin que les choses changent. Un petit noyau a commencé en juillet et le groupe rassemble aujourd’hui plusieurs centaines de personnes. Nous avons déjà écrit au conseil général et obtenu une réponse du président qui pour l’instant est restée sans suite. Nous avons aussi lancé une pétition qui a déjà rassemblé en moins d’une semaine plusieurs centaines de signatures (pétition en ligne ou papier que nous faisons tourner dans les bus).

NP : Avez-vous un contact avec la société de transports ?

IL : Nous en avons eu mais pas avec la direction. Visiblement, il semble inutile de chercher à dialoguer avec eux puisqu’ils se retranchent systématiquement vers l’insuffisance des subventions accordées par le conseil général pour dire qu’ils ne peuvent rien faire. Nous avons par contre le soutien entier des chauffeurs pour qui la situation n’est pas plus agréable.

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