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2 mai 2024

Romain Stopa: symbole d’une jeunesse engagée

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Âgé de 23 ans, Romain Stopa, est engagé au PS et au MJS depuis cinq ans. Il est animateur fédéral des jeunes socialistes des Alpes-Maritimes depuis septembre 2014. Lorsqu’il était élève en première ES, il avait déjà pour ambition de lutter contre les inégalités. Très vite, il décide de «faire bouger les choses» en s’engageant dans la vie politique. Portrait d’un jeune socialiste antibois.


C’est dans le milieu scolaire, précisément au lycée que son intérêt pour la politique est né. Romain Stopa suivait des cours d’économie qui attisaient sa curiosité. Dès lors, il s’est intéressé à l’actualité. «En plus des cours, j’ai commencé à écouter différentes émissions à la télévision et à la radio. A l’époque, je n’étais pas d’accord avec la politique de Nicolas Sarkozy. Je me suis dis que si je n’agissais pas à mon propre niveau, je ne pouvais pas critiquer sa politique», raconte-t-il. Une manière de donner du sens à ses positions, de les faire vivre à travers l’action et de les rendre légitimes grâce à son engagement.

«Si on n’est pas d’accord, il faut faire bouger les choses»

Son combat en politique n’est pas le fruit d’un hasard. Le jeune socialiste a toujours voulu lutter contre les classes. Une idée qu’il entend défendre, armé de sa motivation et de sa volonté d’agir. «Ce qui me tient le plus à cœur, c’est de lutter contre les inégalités. Je me suis engagé début 2010, pendant les régionales. Durant plusieurs mois, j’ai écouté ce que disait l’ensemble des partis politiques en France. Je me suis retrouvé dans le programme du Parti Socialiste», précise-t-il.
Dynamique et organisé le jeune homme trouve le temps d’honorer ses responsabilités tout en se consacrant à ses études en management et ressources humaines.

«Le futur est entre les mains de notre génération.

On ne doit pas subir notre avenir, on doit le forger. C’est à nous d’agir», insiste R. Stopa. Pour lui, tous les Français doivent prendre part à la politique de leur pays. Si l’on veut pouvoir changer ou améliorer certaines choses, cela passe par l’intérêt que les jeunes Français porteront pour la vie politique de la France.

«Pour cela, il faut échanger avec les gens. Il est important d’aller à la rencontre des citoyens. Après tout, si l’on fait de la politique, c’est pour eux», explique-t-il. En plus de cet échange externe, des débats sont organisés en interne. Les thématiques sont variées. Elles concernent aussi bien les problématiques locales que nationales. Parmi elles, le traité TAFTA*, très peu médiatisé, négocié par les États-Unis et l’Union européenne. Présenté comme un simple traité commercial, il aurait des conséquences quotidiennes désastreuses sur le plan de la santé, de la qualité des services publics et de l’écologie. Une initiative citoyenne européenne pour l’arrêt des négociations quant à ce traité avait été lancée en septembre 2014. Elle devait recueillir un million de signatures pour être examinée par la Commission européenne. Ainsi, de septembre à novembre 2014, le MJS s’était engagé à recueillir des signatures, notamment auprès des jeunes, symbole d’espoir pour le futur.

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