La possible ou probable marginalisation de Jacques Peyrat (même si l’intéressé n’est sans doute pas d’accord avec cette option) du grand jeu des municipales 2014 a libéré les ambitions des uns et des autres, ce qui est tout à fait légitime surtout quand on est jeune et.. ambitieux !
C’est le cas de Gaël Nofri, le représentant mariniste à Nice qui, malgré son âge (26 ans), a en ligne de mire la position de tête de liste du FN pour l’échéance 2014 et c’est aussi le cas de Philippe Vardon, lui aussi trentenaire, qui représente les identitaires niçois et ambitionne d’intégrer le Conseil Municipal de la ville.
Les prévisions politiques se confirmeront-elles par des faits ?
Il est clair que les deux nouveaux talents de l’extrême droite locale marchent sur les mêmes plates-bandes et sont donc des potentiels alliés sur des dossiers spécifiques mais des concurrents de fait sur un positionnement plus personnel.
Le jour J, seront-ils compatibles entre le « mouvementisme » protestataire de l’un et l’opposition « pétillante » de l’autre, qui s’adressent finalement au même électorat ? Ou bien ce sera chacun pour soi et donc forcement l’un contre l’autre?
A suivre…
« Gaël Nofri doit apprendre à jouer collectif ! »
J’ai travaillé depuis plus d’un mois, à travers plusieurs réunions avec
Gaël Nofri du FN-RBM, à la constitution d’un collectif contre
l’islamisation de Nice.
Face aux deux nouveaux projets de grandes mosquées (la saoudienne à l’ouest, celle soutenue par la municipalité à
l’est), il me semblait – et me semble toujours ! – urgent de se
rassembler pour agir. J’ai mis au service de ce collectif en gestation
toutes les informations et les nombreux contacts accumulés par les
identitaires à travers des années de lutte en première ligne sur ce
sujet.
Je découvre que Gaël Nofri a tenu ° une conférence de presse sur l’islamisation de Nice et le soutien de la municipalité à celle-ci,
reprenant à son compte tous les travaux communs.
Si je me félicite que celui-ci se soit départi de la frilosité qu’il
affichait sur cette question lors de nos premières rencontres et se
décide à intervenir sur ce terrain, je regrette en revanche qu’il ait
oublié de prévenir ces « partenaires » de son initiative… C’est une
attitude inélégante, et pour tout dire malhonnête. Elle vient
malheureusement se rajouter aux déclarations peu aimables dans les
médias, à l’encontre de Jacques Peyrat comme des identitaires.
Je me bats et continuerai de me battre pour le rassemblement – ici et
ailleurs – aux élections municipales, mais ce ne sont pas ces
comportements puérils et les petits jeux personnels qui le favoriseront.
Gaël Nofri doit apprendre à jouer collectif ! La politique est un sport
d’équipe.
Philippe Vardon – président de Nissa Rebela
Un collectif pour le refus de construction d’une Mosquée à Nice?
J’ai en effet rencontré par trois fois Philippe Vardon, à l’occasion de rendez-vous qui n’avaient rien de laborieux, afin d’aborder l’éventuelle création d’une telle structure apolitique et destinée à rassembler sous une même bannière les opposants politiques, associatifs ou socio-professionnels à un tel projet sur le modèle de ce qui existe déjà pour le tracé de la Ligne 2 de Tramway.
A ce jour la chose n’a débouché sur rien car Christian Estrosi a, peu courageusement il faut le reconnaitre, abandonné -ou tout du moins ajourné- son projet.
Ce sujet n’est évidemment pas nouveau pour moi qui avais déjà pris position dès 2004 avec mon association Nice Génération Espoir, qui avait agi concrètement, comme membre de Cabinet de la Ville de Nice, avec la Conseillère Municipale subdéléguée aux Cultes d’alors pour y faire échec. Je crois que le sujet valait bien la peine de s’affranchir des clivages partisans et des appartenances politiques et c’est ce que j’ai fait. Voilà en quoi se bornait le collectif envisagé, ni plus ni moins.
La conférence de Presse que j’ai tenue samedi matin et à laquelle vous faites référence n’avait rien à voir avec ce projet, loin de là. Il s’agissait de dénoncer la politique associative de la Ville de Nice, politique communautariste et clientéliste, sur la base d’éléments sérieux et concrets fournis par des proches de l’actuelle municipalité souhaitant mettre un terme à de tels agissements scandaleux.
J’ai ainsi pointé du doigt le financement en 2011 d’une association qui avait comme objet déclaré en préfecture: « L’enseignement des piliers de l’Islam ». Celle-ci avait alors bénéficié de 31.000 euros d’argent ou d’aides publics, chiffre qu’il convient de rapprocher des quelques 80 adhérents recensés (soit 387,5 euros / adhérent). Aujourd’hui encore, cette structure, qui a depuis modifié son objet, continue d’œuvrer pour « l’enseignement de l’arabe » dans le quartier dit des Moulins tout en bénéficiant de plusieurs milliers d’euros d’argent public obtenus à la demande expresse de Madame Estrosi-Sassone.
Considérant qu’il s’agit là d’une violation des principes républicains de laïcité et d’unité de la Nation, j’ai demandé le retrait des délégations de l’Adjointe à la Politique de la Ville et la nomination d’une commission d’enquête indépendante afin d’élaborer un diagnostic quant à l’emploi des subventions et avantages en nature destinés au monde associatif.
Ce cas n’est hélas pas isolé et j’ai notamment alerté quant à l’attribution par la Ville de Nice, et à la demande de la conseillère Municipale en charge de la lutte contre les discriminations, de créneaux horaires de piscine réservés à une association Gays, Lesbiennes, Trans et Bi. Ici encore nous assistons, au nom du refus des discriminations, à la mise en place d’une politique discriminatoire et communautariste par la Ville de Nice.
Voilà ce qui me semble essentiel de souligner ici. Quant au reste, cela n’est que littérature et « agit-prop » !
Gaël NOFRI, chargé de Mission du Rassemblement Bleu Marine pour Nice et sa Métropole
