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30 avril 2024

François Hollande en campagne à Nice

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Campagne en vue des primaires socialistes oblige, le député de Corrèze François Hollande a donné une conférence de presse hier à Castel Plage, à Nice. Après un passage remarqué en Avignon, l’ex-Premier secrétaire du PS a évoqué la crise de la zone euro. Sans oublier d’appeler les socialistes à l’unité.


François Hollande à Nice en juillet 2011 © Rachel Turpin / Nice Premium
François Hollande à Nice en juillet 2011 © Rachel Turpin / Nice Premium

François Hollande poursuit sa tournée dans le sud de la France. Au lendemain de son passage en Avignon (Vaucluse), le candidat aux primaires du Parti socialiste, était à Nice le 18 juillet. Campagne de 2012 oblige.

Lors d’une conférence de presse donnée à Castel Plage, à deux pas de la mer, François Hollande a rappelé à son camp qu’il devait se rassembler : « Cela fait 23 ans que le PS n’a pas gagné une élection présidentielle (ndlr : depuis l’intronisation de François Mitterrand en 1981). Du coup, il y a une obligation d’unité ».

Une manière de réagir implicitement aux propos de Ségolène Royal. La présidente de la région Poitou-Charentes a proposé dimanche sur France 2 une ouverture aux écolos, aux centristes, à l’extrême gauche, mais aussi à la droite gaulliste.

Pas confiant, mais combattant

Bien placé dans les sondages, François Hollande pose un regard éveillé sur la situation politique des Alpes-Maritimes : « Je sais que ce département ne vote habituellement pas à gauche, mais beaucoup d’électeurs de droite sont déçus de Nicolas Sarkozy. Il y en a certains qui nous font confiance ».

Toutefois, le député de la première circonscription de Corrèze se refuse à tout triomphalisme. « Je suis combattant. Il n’y a aucune confiance. La primaire est encore loin », assure-t-il. Le premier tour du scrutin aura lieu le 9 octobre.

Merkel et Sarkozy en prennent pour leur grade

Les primaires n’ont toutefois pas été l’objet de toutes les questions auxquelles François Hollande a dû répondre. La crise de la zone euro inquiète.

Selon le socialiste, « Angela Merkel et Nicolas Sarkozy sont responsables de cette crise. Ils n’arrivent plus à se parler. Il n’y a jamais eu de couple franco-allemand ». La chancelière allemande et le président français apprécieront.

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