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30 avril 2024

Christian Estrosi confirme qu’il démissionnera de la députation: qui lui succédera ?

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Qui sera le prochain député à l’Assemblée nationale ? Et si, au contraire, c’était une députée ?


Christian Estrosi l’avait annoncé comme un des engagements lors de sa campagne électorale. En cas de victoire, il aurait abandonné la fonction de maire de Nice et de député national, en gardant seulement celle de Président de la Métropole.

Depuis, des recours, tombés à pic, lui laissent la possibilité de gagner un peu temps.

Mais, les détails juridiques ne riment pas bien avec la perception d’une opinion publique dont le sentiment « anti-caste » ne fait que monter au point d’y voir des manœuvres pour cumuler les indemnités (alors que celles-ci, dans tout les cas de figure, sont plafonnées !).

Christian Estrosi ,qui a le nez creux dans ce genre de situation, n’ a pas tardé à prendre les devants: « Ce sera chose faite très rapidement. On n’a pas le droit de trahir les électeurs. C’est un engagement que j’ai pris devant eux et c’est une promesse que je respecterai. » a-t-il réaffirmé. . « Dès la fin des analyses juridiques pour vérifier la crédibilité du recours de Marion Maréchal Le Pen contre mon élection je démissionnerais de l’Assemblée Nationale »

D’ailleurs, avec les législatives de 2017, prendra effet l’interdiction de cumul des mandats et, dans tous les cas, il lui aurait fallu choisir entre un mandat local et un national.

Si sa succession à la mairie est moins importante parce que, quel(le) qu’il soit l’élu(e), il est évident que Christian Estrosi, qui restera conseiller municipal et président de la métropole, voudra garder la main et nommera un(e) exécutant(e). Le droit de tribune et de visibilité de la députation sera amplement contrebalancé par sa présence à la tête de l’exécutif régional dont le périmètre des compétences a été largement incrémenté par la loi NOTRe et qui, en terme de pouvoir, va peser bien plus qu’un maroquin ministériel.

Ceci dit, qui sera l’heureux ou l’heureuse élu(e) qui remplacera Christian Estrosi sur les bancs du Palais Bourbon après une élection partielle au résultat escompté en faveur du candidat des LR ?

La place est de celles qui en font saliver plus d’un(e)…

Mais, une candidature se profile à l’horizon : celle de Marine Brenier, la jeune juriste niçoise, qui a plus d’un titre et d’un talent pour y aspirer, voire le mériter.

Présidente des Jeunes Républicains des Alpes-maritimes mais aussi nationaux, elle représente la nouvelle classe politique, expression d’un renouveau dont les partis ont de plus en plus besoin pour affronter les défis du futur.

Élue depuis 2008 au Conseil Municipal de Nice et adjointe au territoire de l’Ouest-ville et conseillère départementale, où elle a été élue en binôme avec Eric Ciotti. Ces deux territoires, communal et départemental, font partie de la circonscription électorale où Christian Estrosi est l’élu « historique » .

Toutes les conditions sont donc réunies pour ce choix qui serait plus que pertinent: d’ailleurs il est temps que des « fresh faces » (comme disait Henry Kissinger qui avait quelque compétence en la matière) commencent à prendre les choses en main en lieu et place de vieux notables qui ont parfois fait leur temps.

De plus, Marine Brenier était aussi une de ses porte-paroles de Christian Estrosi lors de la campagne pour les régionales.

Doit-on y voir un signal anticipé ?

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