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9 mai 2024

Ligue 1 : l’OGC Nice s’essouffle et marque le pas?

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Lors de la 26e journée de championnat de France, ce samedi 5 mars au stade du Ray, les Niçois n’ont pu réaliser qu’un très faible match nul (0 – 0) face à de modestes Lensois alors qu’une victoire contre un adversaire direct aurait signifié un pas très important vers le maintien.
Visiblement à court de forme, les Aiglons nous ont fourni une prestation sans saveur, à l’opposé de celle montrée à Saint – Etienne.


© OGC Nice Côte d'Azur
© OGC Nice Côte d’Azur

Les joueurs d’Eric Roy sont apparemment les rois du contre-pied. Le samedi précédent, peu de supporters niçois auraient parié sur une victoire de leur équipe à Saint-Etienne (2-0). Contre le cours du jeu, les Rouges et Noirs avaient su jouer intelligemment en laissant passer l’orage forézien, puis en concrétisant les quelques occasions de contre qu’ils avaient réussi à avoir.

Trois jours plus tard, à Reims, en quart de finale de la Coupe de France, Nice avait utilisé à peu de choses près la même méthode. La différence était que l’attaque avait été largement remaniée (Mounier et Bellion laissaient leurs places à Mouloungui et Ben Saada). Et surtout le Gym avait frappé le premier, laissant les Rémois s’épuiser sur une défense qui, certes a flanché par deux fois, mais a eu au moins le mérite de garder sa sérénité. Alors que tout le monde attendait patiemment la fin des prolongations à 2 partout, et les tirs au buts, l’entrée en jeu d’Anthony Mounier et sa vivacité pendant les dix dernières minutes de la seconde prolongation ont permis à son équipe de reprendre l’avantage et ainsi se qualifier sur le fil pour les demi-finales.

© OGC Nice Côte d'Azur
© OGC Nice Côte d’Azur

Nice-Lens : un St-Etienne-Nice à l’envers

Au vu de ces deux rencontres, le moral du public du Ray ne pouvait être qu’au beau fixe avant de recevoir le Racing Club de Lens, 18e du championnat de L1 et virtuellement relégable. Et pourtant, on a assisté ce samedi à ce qui restera pendant longtemps la rencontre la plus pauvre en spectacle jamais vu depuis le début de la saison à domicile (et finalement même à l’extérieur) de la part des Niçois.

C’était comme si on assistait pour la deuxième fois au match Saint-Etienne – Nice. Mais cette fois-ci, les coéquipiers d’Emerse Faé étaient verts. Verts de s’être procurés aussi peu d’occasions (un seul tir cadré sur quatre tentatives) et de n’avoir pas franchement inquiété le portier lensois Vedran Runje. Et ces lensois se sont mués en rouge et noir : rouge de honte de ne pas avoir su finir leurs actions les plus dangereuses, et noirs de malchance d’être tombés face à un grand David Ospina, sans qui le résultat aurait été plus problématique pour Nice.

Le Gym à bout de souffle

Comme quoi, cette rencontre a tenu à une histoire de couleur. Et la couleur qu’on retiendra pour qualifier ce match, c’est gris, un gris terne et triste. En même temps, à quoi pouvait-on s’attendre d’autre en sachant que les Niçois ont dû jouer trois rencontres en une semaine (dont une de 120 minutes). Les joueurs étaient forcément exténués, même si l’entraineur a fait tourner l’effectif.

Gageons que l’OGC Nice montrera un tout autre visage samedi prochain pour la réception de l’AJ Auxerre, un autre concurrent à la course au maintien. En tout cas, les joueurs auront cette fois une semaine pour reprendre des forces. Qu’ils en profitent…

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