En difficulté tout au long de la partie, Nice a arraché un match nul salutaire à Bordeaux. Fébriles dans le jeu, les hommes de Claude Puel ont, une nouvelle fois, fait preuve d’une belle solidité mentale. Une satisfaction à retenir, avec le point du match nul.
Avant la rencontre, l’objectif consistait à continuer la bonne série, tout en se rassurant dans le jeu. Après ce score de parité, l’impression est donc mitigée. Dès la première mi-temps, la défense a paru empruntée, prise constamment de vitesse dans son dos. Grégoire Puel, en particulier, qui a eu beaucoup de mal face aux crochets de Nicolas Maurice-Belay. Si bien qu’a la mi-temps, les Niçois s’en sortent plutôt bien en gardant leur cage inviolée. La faute aussi à la maladresse de Guillaume Hoareau, qui a perdu toute sa qualité de tueur depuis son détour en Chine.
Nice subit et cède logiquement sur pénalty, à peine après l’heure de jeu. Jussié transforme la sentence. Dans la foulée, Bosetti égalise à la réception d’une frappe repoussée de Maupay. Inespéré au vu de la physionomie de la rencontre. Ospina, dans ses buts, a encore sorti un grand match, on peut presque dire comme d’habitude, cette saison. Même en supériorité numérique après l’expulsion de Traoré, l’OGC Nice reste apathique. Les dernières occasions sont bordelaises et Claude Puel se fait ses quelques dernières sueurs froides.
Au coup de sifflet final, le coach lève les bras comme si ce match nul avait des allures de victoire. « On a été énormes ! » clamait Claude Puel. On espère qu’il parlait des qualités mentales, car dans le jeu, il reste encore de gros progrès au programme.
Vendredi, c’est le Paris Saint Germain qui se profile avec sa pléiades à faire même trembler l’Europe. Il faudra plus que des guerriers pour arrêter la bande à un certain Zlatan.
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