Stéphane Antonelli, président de la Jeune chambre économique de Nice-Côte d’Azur, et le président national Guillaume Frei, ont été reçus hier soir par le restaurant du Ruhl-Plage pour un cocktail dînatoire avec les dirigeants locaux. Une manière conviviale de parler d’affaires en toute transparence.
En France, pas moins de 150 Jeunes chambres économiques sont implantées localement, notamment à Nice. Les JCE font partie intégrante d’un réseau international de 200 000 membres (20 % sont représentés par le seul Japon).
Leur mission ? « Donner aux jeunes les opportunités de développement pour créer des changements positifs », affirme le président de la Jeune chambre économique de Nice Côte d’Azur, Stéphane Antonelli. Avec une ligne éditoriale claire : « On traite des affaires publiques pour servir l’intérêt général, à travers l’action pour l’emploi, le développement de l’économie, le développement durable, la solidarité et la promotion du territoire », ajoute le dirigeant, âgé de 32 ans.
Un engagement bénévole et apolitique
Toutefois, Stéphane Antonelli – dont le mandat d’un an s’achève à la fin de l’exercice 2011 – précise que son action se démarque de toute idéologie politique : « Mon engagement est bénévole. J’ai la ferme intention d’agir, plutôt que de subir (sic). Nous sommes libres de toute orientation politique. D’ailleurs, on ne le souhaite surtout pas, pour garder une certaine liberté d’action ».
La transparence n’empêche pas les JCE d’entrer en contact avec le monde politique. Une synthèse des différents débats organisés, comprenant des propositions d’implication sur le territoire, sera remise aux candidats à l’élection présidentielle de 2012.
Des débats, comme celui du 24 mars dernier sur les jeunes et l’Emploi. « On a essayé de trouver des solutions pour notre région, qui est très tournée vers le tourisme. On a constaté qu’il fallait favoriser l’alternance pour la formation des jeunes », explique Guillaume Frei, président national des JCE.
