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2 mai 2024

Ne manquez par les MANCA (37e édition )

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Le festival des Manca en est à sa 37° édition, un festival pas comme les autres. Cette année si l’édition est moins longue, elle n’en demeure pas moins prestigieuse.


Les MANCA sont exigeants pour la qualité des œuvres de leur programmation. Cette année ce sont cinq lieux : Biot, Carros, Menton, Vallauris et bien entendu Nice où les Manca vont offrir au public des spectacles de grande qualité.

Cinq lieux emblématiques de notre département des Alpes Maritimes. Emblématiques par leur dimension culturelle et artistique, emblématiques par leur histoire et enfin emblématiques par les artistes y ayant vécu. Menton avec le musée Cocteau nous présente dans une sorte d’OFF l’oreille qui tombe.

Toute une symbolique avec cet organe de l’ouïe, de l’écoute ; l’oreille se décompose au rythme d’une musique. Cette oreille est faite de savon et va fondre et disparaître. Nice avec le musée Marc Chagall, l’opéra et son conservatoire. Carros et le forum Jacques Prévert ; Biot et le musée Fernand Léger et enfin Vallauris avec la guerre et la paix œuvre majeure de Picasso. Pablo Picasso est d’une certaine façon le trait d’union de ce festival ; de Menton à Vallauris il est le début et la fin.

La programmation est prestigieuse avec 25 compositeurs, 4 cinéastes, l’orchestre philarmonique de Nice et des artistes concepteurs. Les temps forts ? Impossible de les citer sans faire des jaloux, chaque évènement est un temps fort et du 17 au 27 novembre, la musique, les musiques d’aujourd’hui se déclineront en six représentations. L’oreille de Menton étant une installation, une sorte de performance, une œuvre vouée à disparaître.

L’affiche du festival 2016 est pleine de symboliques, de messages envoyés au public. Comme pour un tableau il faut décomposer la toile. L’ours blanc étant les Manca et l’Iceberg le Centre national de création musicale (CIRM). La partition à demi noyée dans les flots, un Titanic sombrant avec l’humanité comme passagers, tout est dit dans cette affiche. Elle est une image bien actuelle du réchauffement climatique et de ses conséquences.

On ne peut que remercier madame Murielle Marland la présidente du CIRM pour ses propos. Ce festival devrait satisfaire le plus grand nombre, les mélomanes et notamment les cinéphiles avec la présentation du film d’Abel Gance : J’Accuse.

La musique contemporaine est trop élitique, il faut la banaliser, la rendre accessible au grand public. Le film d’Abel Gance date de 1919 reprenant le titre de l’article de Zola, il est un plaidoyer contre la guerre et la violence.

Ce film restauré sera un des grands moments de ce festival, surtout en ce centenaire de la première guerre mondiale. Pour conclure, on osera un jeu de mots : Ne manquez pas les Manca

Thierry Jan

Auteur/autrice

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