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3 mai 2024

Le Festival du Livre de Nice au nom de l’excellence

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Du front de mer à la vieille-ville, le Festival du Livre de Nice 2014 rassemblera les amoureux de la lecture du 13 au 15 juin . Romanciers, essayistes, poètes, polémistes, ils seront plus de 200 écrivains à être présents à Nice cette année sous la présidence du grand sociologue et philosophe Edgar Morin.


festival_nice_livre.jpg Dédicaces, débats, rencontres, animations et lectures ponctueront ces trois journées où un focus particulier sera fait sur les Sciences, la Société, l’Histoire et les Arts du XXème siècle.

Une foule de débats et de rencontres

Les auteurs invités au festival apporteront leur regard, leur expérience, leurs connaissances, leurs convictions pour éclairer tous les aspects de ce XXème siècle qui nous a modelés et construits aujourd’hui. Rejoignez-les dans les débats et dans les tables rondes. Dialoguez avec eux sur les sciences, la société, l’histoire, les arts et la littérature du « sacré XXème siècle ».

Sacré XXème siècle !

Grandes explorations, incroyables évolutions scientifiques, fracas terrible de deux guerres mondiales. La géographie et les peuples ont été profondément changés tout au long du siècle qui nous a précédés. Il se raconte au travers de ceux qui l’ont fait, de ceux qui l’ont vécu, de ceux qui y ont exprimé leurs idées et leurs convictions. Chercheurs et politiques, chefs de guerre ou messagers de paix. Poètes aussi, romanciers et peintres. Des tranchées de 1914 à la chute du mur de Berlin, de l’aventure de l’aéropostale à la conquête de l’espace, retrouvez toute l’histoire des hommes qui ont fait ce « sacré XXème siècle » !

Toute l’actualité contemporaine du livre

Les écrivains et les livres dont on parle sont au Festival du Livre de Nice 2014. Douglas Kennedy, l’auteur de Cet instant-là et de Cinq jours signe Murmurer à l’oreille des femmes (Belfond); Jean-Noël Pancrazi, prix Marcel-Pagnol pour La montagne présente son très troublant roman et récit Indétectable (Gallimard); Pierre Assouline nous offre Sigmaringen, histoire du dernier refuge en Allemagne des Vichystes et des collaborateurs aux derniers jours de la seconde guerre mondiale (Gallimard) ; et Akli Tadjer, avec l’attachante tendresse qu’on lui connaît, nous embarque dans un mélo dont il a le secret avec Les thermes du paradis (JC Lattès). Rencontrez aussi le philosophe Michel Onfray, le paléontologue Henry de Lumley, l’ancien procureur de la République Philippe Bilger, le jardinier Alain Baraton et les romancières et romanciers Sophie Bassignac, Didier Van Cauwelaert, Arnaud Delalande, Philippe Grimbert, Irène Frain, Sylvain Tesson… Plus une brassée de « people » comme Macha Méril et Michel Legrand, Nadine Trintignant, Brigitte Lahaye, Charlotte Valandrey, Véronique Genest et tant d’autres… I

La communication

Jamais un siècle n’aura accumulé dans sa durée autant de découvertes, autant d’avancées technologiques. Surtout dans la communication. Se souvient-on seulement que c’est en 1901 que Marconi reçut le premier signal télégraphique « longue distance » de Cornouailles à Terre-Neuve ? Que les premières émissions de télévision datent de 1930, le transistor de 1947 ? Après la machine à écrire, outil de travail des écrivains par excellence, le premier traitement de texte a été mis en œuvre en 1964 chez IBM. L’informatique a généré d’invraisemblables progrès dans la diffusion de l’information. De Roland Sicard, à Jean-Jacques Bourdin ou Philippe Bouvard, de Franz-Olivier Giesbert à Serge Moati, Michel Field, Michel Drucker, William Leymergie, Caroline Pigozzi, Sébastien Lapaque, Bertrand Tessier, William Navarette, Yvan Rioufol, Pierre Assouline…, nombreux sont les journalistes-écrivains présents au Festival avec leurs livres qui pourront en témoigner.

Une Histoire bouleversée

Tout a été bouleversé. Deux guerres mondiales, des génocides, des révolutions, la création de nouveaux États. Et les décolonisations, la construction européenne et l’effondrement des régimes soviétiques en Europe de l’Est. Massacres et grands élans d’espoir. L’histoire du XXème siècle s’écrit avec douleur et passion. À nous d’en tirer toutes les leçons et particulièrement cette année où nous commémorons le début de cette Grande Guerre qui fit près de 9 millions de morts. 2014 voit aussi le 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie et le 60e de la fin de la guerre d’Indochine. Le 40e de l’affaire du Watergate qui provoqua la démission du président des Etats-Unis Richard Nixon. Et le vingtième du génocide rwandais… Sacré héritage ! De nombreux auteurs à leur manière auscultent ces faits et leurs conséquences : Jean-Claude Lamy (Le miroir de la grande guerre. Arthaud), Henri-Christian Giraud (1914-1918, la grande guerre du Général Giraud. Du Rocher), Frédéric Ploquin (Génération Kalachnikov. Fayard), Alain Vircondelet (Alger d’ombres et de lumières. Flammarion), Bernard Lecomte (Gorbatchev. Perrin) ou encore Romain Slocombe (Première station avant l’abattoir. Le Seuil)…

L’École de Nice

Pendant le Festival du Livre, l’on va reparler de l’École de Nice, ce courant artistique démarré dans la cité à partir de la fin des années 1950, s’opposant à Paris et qui a regroupé, et regroupe toujours, des plasticiens tous très différents dans leurs approches, mais résolument modernes voire « dérangeants ». On y retrouve ceux du Nouveau réalisme montrant de manière ostensible les objets de notre société de consommation, ceux de Fluxus, ce « non-mouvement » où tout peut être art ou ceux de Supports/Surfaces qui « libèrent la toile du châssis ». Des noms ? Comme cela vient : Yves Klein, Arman, César. Ben, Gilli, Alocco, Malaval. Chubac, Moya. Vous les connaissez mal ? Le galeriste niçois Jean Ferrerro les connaît bien, lui… Il a offert quelque 800 pièces de ces artistes à la ville. La « Donation Ferrerro » se visite de manière permanente depuis février à l’ancien Forum d’urbanisme, place Pierre Gautier. « L’École de Nice, une trace artistique du XXe siècle » : Table ronde samedi 14 juin à 14h dans la Galerie des Ponchettes avec Jean Ferrero, Ben et Patrick Moya.

Le prix Nice Baie des Anges

Depuis 1996, Nice a son prix littéraire. Parrainé par la Ville et le quotidien Nice-Matin, il sera décerné par Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur en ouverture du festival, le 13 juin prochain. Le jury, présidé par Franz-Olivier Giesbert, réunit Paule Constant, Irène Frain, Aurélie de Gubernatis, Didier Van Cauwelaert, Laurent Seksik, Jean-Luc Gagliolo (Conseiller municipal délégué au Patrimoine, à la Lutte contre l’illettrisme, au théâtre, à la culture et à la langue niçoises) et Olivier Biscaye (directeur des rédactions du groupe Nice-Matin). Sélectionné par des écrivains et par des journalistes de Nice-Matin, un jury populaire de dix lecteurs est associé aux délibérations du jeudi 22 mai, Villa Masséna à Nice, pour désigner, parmi 8 romans, le lauréat 2014. Sont en lice cette année : Valentin Musso pour Sans Faille (Le Seuil) ; Lola Lafon pour La petite communiste qui ne souriait jamais (Actes Sud)
 ; Sylvain Tesson pour S’abandonner à vivre (Gallimard) ; Pierre Assouline pour Sigmaringen (Gallimard) ; Maylis de Kerangal pour Réparer les vivants (Verticales) ; Bernard Chambaz pour Dernières nouvelles du Martin-Pêcheur (Flammarion) ; Emilie de Turckheim pour Une Sainte (Héloïse d’Ormesson) et François-Guillaume Lorrain pour L’année des volcans (Flammarion). En 2013 le prix avait été attribué à Valérie Tong Cuong pour L’Atelier des miracles (JC Lattès).

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