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1 mai 2024

Le Festival de musique de Menton se prépare

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Pour Jean Claude Guibal, député-maire de Menton : « En escaladant les marches qui conduisent du vieux port au parvis de la basilique saint Michel, en cette chaude journée du 12 août 1949, André Böröcz, ne se doutait pas qu’il allait rencontrer l’alchimie parfaite entre le temporel et le spirituel, qui est la quête des belles âmes. »


festival_musique_menton.jpg C’est ainsi qu’est né ce festival, par la volonté d’un passionné et surtout par le miracle du parvis de la basilique saint Michel qui s’avérera d’une exceptionnelle acoustique. Une salle où brillent les étoiles, sur la scène et dans les cieux. Le festival de musique de Menton se déroule sous la direction d’un nouveau directeur et à nouveau chef, nouveau concept.

Comme le souligna dans son intervention monsieur Jean Claude Guibal député maire de la capitale des citrons, le festival bénéficiera cette année de deux salles emblématiques. Il y aura toujours le parvis de la basilique Saint Michel, salle dont le plafond est étoilé et s’y ajoutera pour les jeunes talents le musée Cocteau, main ouverte sur la cité.

Deux ouvertures, deux visions. Paul Emmanuel Thomas multipliera les comparaisons, les métaphores durant la présentation d’un programme riche et copieux. L’osmose entre le musicien, son instrument et l’orchestre est comme la composition d’un plat, tout doit se combiner parfaitement. Le festival serait ainsi, comme la grande cuisine, étoilé.

Ce directeur est un poète, un magicien des mots et à l’écouter on entrevoit déjà les notes s’élevant dans ces soirées d’été, où les orchestres sauront charmer et hypnotiser le public. Le paysage s’y prête, ce parvis illuminé aux façades ocres et au loin clignotant dans l’horizon, les lumières de l’Italie.

La programmation est très variée. D’une création de Fazil Say pour soprano cordes et percutions sur des textes de Goethe à un surprenant duo entre harpe et une soprano, le public pourra satisfaire sa passion de l’art lyrique.

La musique répétitive, ne pas se tromper sur le sens de ce mot : « Regarder le ciel et la course des nuages, leurs mouvements et leurs variations. » aura ses heures de gloire.

Puis le regard se porte sur un pays de la Méditerranée, cette année l’Espagne. Le concert de clôture sera empreint non de tristesse, mais de l’impatience de la prochaine édition. Le parvis est la salle des artistes reconnus.

Le musée Cocteau, dont les concerts ont lieu plus tôt à 18 heures, est réservé aux jeunes talents, aux musiciens encore inconnus en France et aux coups de cœurs. Demain peut-être ces musiciens auront atteints la célébrité et se retrouveront sur le parvis.

Edgar Moreau est certainement une gloire de demain. Il nous a donné un aperçu de son talent lors de la présentation du festival. Ce fut un moment d’intense émotion en écoutant ce jeune soliste faire chanter son violoncelle en interprétant Bach. Il faisait corps avec son instrument dans une complète osmose, la partition devenait inutile. Il était la musique et la musique était lui.

Le festival ne serait pas complet s’il n’avait pas son Off. Des concerts seront ainsi délocalisés sur l’esplanade Palmero et au square des États-Unis : « Si vous ne venez pas à la musique, la musique ira à vous. ».

Festival de mUsique de Menton…C’est du 1° au 15 août que Menton va vibrer au son des gammes et des arpèges. Ce comme chaque été, là quand le soir étend son manteau dans un ciel aux étoiles étincelantes, mais écoutons la musique.

Thierry Jan

Auteur/autrice

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