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4 mai 2024

Gerald Messadié nous donne « Un espoir aussi fort »

Gérald Messadié - Copyright Editions l'Archipel
Gérald Messadié – Copyright Editions l’Archipel
L’histoire débute à l’époque de la Résistance. Elle tourne autour de Philippine Villeret qui a 16 ans lorsqu’elle « découvre un monde qu’elle n’interprète pas politiquement mais affectivement », confie Gerald Messadié. La jeune femme doit faire face à la violence, la mort, la trahison etc. À force de s’être forgé un caractère, elle parvient à s’imposer dans une société parce qu’elle incarne l’esprit de révolte et de la liberté. « Une fille doit avoir du cran et du cœur », affirme Gerald Messadié. La trilogie est destinée à enrichir les lecteurs sur la société d’autrefois. Société tellement différente de celle d’aujourd’hui où « l’être humain dépendait beaucoup moins de l’image qu’il projetait socialement », se souvient l’auteur. Un monde qu’il a bien connu, puisque né en 1931 : « à l’époque, tous les gens de tous les bords étaient au service de la liberté et de la France », raconte Gerald Messadié. « Quoi qu’il advienne et de quelque bord que l’on soit, on se serrait les coudes, quand on était en crise », ajoute-t-il. Pour lui, l’héroïne du roman, Philippine Villerait aurait des difficultés à s’adapter dans la société actuelle.

Lutter contre l’illettrisme

Gerald Messadié s’investit aussi beaucoup dans la lutte contre l’illettrisme : « je m’indigne sur le fait qu’on ne sache plus écrire », affirme Gerald Messadié. Selon lui, plusieurs causes sont à l’origine de ce phénomène. Comparé à la société d’autrefois, les enseignants n’ont plus le même rapport à leurs élèves. Naguère, les professeurs avaient un lien beaucoup plus personnel avec eux. Aller à la crèche contribue également à l’illettrisme, selon l’auteur : l’apprentissage de la langue se fait entre 1 et 3 ans. Les enfants acquièrent un langage restreint, car ils sont en présence d’autres enfants « qui n’ont pas eu un minimum de contact avec les adultes ». Jadis, les crèches n’existaient pas et l’enfant était au contact de la mère. Gerald Messadié est à l’origine médecin et dit alors que « tout remède à une contrepartie ». Il fait ainsi référence aux crèches. Les femmes étant actives aujourd’hui, elles n’ont donc plus la possibilité de s’occuper de leurs progénitures. Elles font donc appel aux crèches. Un homme qui ne mâche donc pas ses mots. Un sentiment de nostalgie se dégage de lui qu’il exprime dans sa trilogie.

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