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14 mai 2024

En quoi le film The Batman est-il différent des précédents ?

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Ce 2 mars 2022 est sorti le neuvième film consacré au personnage aussi mythique que fictif, Batman. The Batman de Matt Reeves, n’est cependant pas un simple remake des précédentes œuvres. Découvrons pourquoi The Batman est si différent des autres films.

The Batman : un super-héros dans un polar sombre

Avec Robert Pattinson dans le rôle-titre, The Batman se distingue des précédents films par l’ambiance dans laquelle il plonge le spectateur. Dès les premières secondes, on comprend que le film est volontairement réaliste. Très loin de l’optimisme de Superman, The Batman est sombre et s’apparente au genre du polar. La volonté affichée de Matt Reeves était de revenir à l’origine du comic. Pari réussi pour un film qui renouvelle l’histoire sous un angle plus mature et profond.

Batman : un héros en plein tourment

Alors que l’histoire tourne autour d’une série de meurtres perpétrés à l’encontre de l’élite de Gotham, l’homme chauve-souris n’est pas présenté comme un héros messianique. La confrontation de Batman avec ses adversaires est beaucoup plus subtile qu’habituellement.
Tout comme ses ennemis, le Chevalier Noir est ambivalent et torturé par ses propres dilemmes moraux. À l’instar d’Harley Quinn ou de Double-Face, il doit se confronter à sa véritable identité. Ainsi, le stéréotype du sauveur parti combattre les méchants est balayé d’un revers de la main.
Dans le film, Batman en est à ses débuts. Il ne maîtrise pas encore son art. On le découvre tiraillé entre le bien et le mal, en proie à des sentiments contradictoires. Le spectateur peut même se surprendre à désapprouver l’attitude du héros à plusieurs reprises. La psychologie du personnage a ainsi été façonnée avec soin et minutie. De plus, son évolution est radicalement différente de celle présentée dans les précédents films.

Un scénario dépoussiéré de ses clichés

Inutile d’attendre la fameuse scène de l’assassinat des parents de Wayne. Matt Reeves n’a pas voulu proposer sa propre version de ce moment clé de l’histoire du héros. La figure parentale est cependant explorée dans ses moindres détails, y compris les plus gênants. La découverte de la face sombre de ses parents ébranle Batman et le force à remettre en question l’ensemble de ses croyances. Un angle de vue inattendu et audacieux, encore jamais présenté dans les films et séries dédiés à Batman.

Gotham : chef-lieu nauséabond de la corruption

Ce nouveau film présente un Batman également très politisé. Le récit tourne autour de la lutte anti-corruption. Gotham est un reflet de l’Amérique et combine les aspects les plus méprisables des villes de New York et de Chicago. La cité est corrompue jusqu’à ses fondations. La satire sociale et politique déroulée dans le film atteint son point culminant avec la prise de conscience de Batman. Celui-ci comprend que l’image qu’il avait de sa ville est faussée depuis le début.
Un film à l’esthétique stupéfiante
Pour achever un tableau aussi surprenant qu’original, la qualité des décors laisse sans voix. La ville de Gotham a été reconstituée dans des studios londoniens prestigieux. Les visuels sont sophistiqués et le travail de la lumière est absolument bluffant. De quoi mettre particulièrement bien en valeur une œuvre qui ne laissera personne indifférent.


Un scénario dépoussiéré, un héros tourmenté, une ambiance aussi sombre que réaliste et des décors à l’esthétique remarquable, voilà autant d’éléments qui différencient ce nouvel opus. Dès la première semaine de sa sortie en France, le film enregistrait déjà plus d’un million d’entrées. Il s’agit du plus gros démarrage de l’année. Un succès qui doit beaucoup à son originalité.

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