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29 avril 2024

Chevelure et Sébastien Tellier font leur « 06 en Live »

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

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jpg_groupe1-b.jpgChevelure est un projet créé en 2006 par Cyril Mellerio et Jean-Christophe Fabron tous deux auteurs et compositeurs et issus de la scène Punk Rock des années 90. Leur passion pour l’imagerie et la musique des années 70 (Kiss, T-Rex, Bowie, Gary Glitter…) les amènent à se réapproprier les codes musicaux et visuels de cette époque afin de créer leur propre univers, une musique qu’ils appellent le Gloss Rock et dont les thèmes de prédilection seront : l’ego assumé, l’ambiguïté sexuelle, le superficiel et les rapports fan/star. C’est dans cette optique qu’ils inventent les personnages de Jean Lord Quiquette (Chant/Claviers) et du Grand Guru Bisou (guitare/chant/claviers). C’est sur scène que Chevelure prend son ampleur, ils peuvent alterner instruments acoustiques, musiques électronique et minimaliste et énergie rock au service de textes en français patinés de chœurs psychédéliques. Pour étoffer leurs compositions et asseoir leurs performances scéniques, ils intègrent une section rythmique solide : une basse (Benoît Seyrat), une batterie (Georges Ambrosio) et une choriste percussionniste (Christel Giumelli). Partant du principe que le rock c’est 50% musique 50% show, ils construisent autour du groupe une identité forte, utilisant leurs talents de graphiste et d’illustrateur pour se mettre en scène dans des Bandes Dessinées ou à travers des Art Toys. Poursuivant cette logique artistique, la conception de la pochette de leur 45T a été confiée à Florent Mattei (artiste contemporain), cohérence artistique que l’on retrouve dans l’intervention d’artistes plasticiens/performer dans les rôles de Monsieur Loyal en introduction de leurs shows, construits comme de véritables happening comprenant maquillages, changements de costumes et d’instruments, artifices et poses lascives. Communiant avec le public, ils n’hésitent pas à terminer leurs concerts «nus» au milieu de la foule.

jpg_groupe2-b.jpgSebastien Telllier L’étrange personnage, débarque à Nice à l’occasion de sa tournée « très Sexuality ».

Sébastien Tellier? Le phénomène underground, affilié à la scène électronique française, qui a sorti en février «Sexuality», produit par Guy-Manuel de Homen Christo, un des deux Daft Punk, très bien reçu par la presse spécialisée. Des Inrocks à Libé, en passant par Magik, tous l’ont adoré. Son style? Un curieux mélange entre Sébastien Chabal, pour la barbe et les cheveux longs, et Christophe, dont il est un grand fan, pour ses costumes blancs ou noirs. On rajoute des grandes lunettes noires et une petite écharpe en soie pour compléter le look du bonhomme.

Sur le plan artistique, Sébastien Tellier ressemblerait à un croisement entre Polnareff et Katerine, dont la musique et l’extravagance différeraient notablement de celles du premier comme du second. Fan de Pink Floyd hier, de Snoop Dogg, Timbaland et Lucio Battisti aujourd’hui, il cite aussi souvent Serge Gainsbourg et s’emballe littéralement quand on mentionne le nom de Christophe – «La magie de l’art, autour de sensations poétiques auxquelles il ne me semble guère possible de donner vraiment un nom».

Sa bio en bref. Né en 1975 à Paris, Sébastien Tellier chante en Français, en Anglais et en Italien. Artiste décalé, original, ne mâchant pas ses mots, il sort en 2001 « L’Incroyable Vérité », son premier album sur le label Record makers, fondé notamment par le groupe Air, dont il assurera d’ailleurs les premières parties de concert pour promouvoir son album. En 2003, son morceau Fantino issu de « L’Incroyable Vérité » est choisi pour paraître sur la BO du film « Lost in Translation », le film de Sofia Coppola avec Scarlett Johansson… 2004 est une année faste pour Sébastien : il signe une autre BO, celle du film « Narco », grand succès commercial et sort en parallèle « Politics », son deuxième album qui lui assure une certaine notoriété… En 2006, le chanteur s’isole pour réenregistrer en acoustique des titres de ses anciens albums ainsi qu’une reprise du chanteur Christophe : « La Dolce Vita », il en sort l’album « Sessions », plus mature qui rencontre un beau succès. Tellier abandonne ensuite les sons acoustiques pour revenir à ses premières amours : l’électro et sort, en 2008, un album produit par l’un des membres du groupe Daft Punk, Guy-Manuel de Homem Christo. L’album, conçu comme une sorte « d’Odyssée sexuelle » s’intitule « Sexualit »y.

C’est une surprise pour ce chanteur décalé quand un des titres de « Sexuality », « Divine » est choisi par France 3 pour représenter la France à l’Eurovision en 2008 ; une façon pour le chanteur de se faire mieux connaître du grand public.

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