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7 mai 2024

Bernard Montiel fait son festival

Elégant, joueur, chaleureux et séducteur, Bernard Montiel qui aime taquiner ses interlocutrices, est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps.

L’animateur phare qui symbolise le glamour à lui seul, a été notre première rencontre lors du Festival de télévision à Monte-Carlo hier. Une rencontre ou plutôt devrions-nous dire une belle leçon de  » Comment faire une interview ?  » pour Nice-Première où l’humour était prince non loin du rocher.


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montiel_bernard.jpg Nice-Premiere : D’abord, je vous remercie d’avoir accepté notre invitation.

Bernard Montiel : Oui, mais on m’a obligé (Rires). Non je plaisante ! Attention à la caméra, tu te mets devant. Ces petites jeunes qui démarrent, il faut tout leur dire même si elles sont mignonnes (Rires).

N-P : Cette année, vous êtes maître de cérémonie pour les trois plus grandes soirées du festival de télévision de Monte-Carlo ?

B.M. : J’ai beaucoup couché pour être maître de cérémonie (Rires) donc forcément …Donc, oui, j’ai présenté l’ouverture de ce festival, lundi soir avec Linda Lacoste qui est magnifique. C’était très sympathique. Je vais également présenter la soirée de TF1 avec « Le maître du zodiaque », jeudi, et toutes les stars de TF1. Je présenterais, également, la clôture.

N-P : Vous animez une nouvelle émission sur TMC ?

B.M. : Oui, depuis trois ans, je travaille sur TMC, c’est une chaîne que j’adore. Effectivement, j’ai une émission qui s’appelle « Le Club TMC » que j’ai commencé à Cannes et dans laquelle j’ai reçu toutes les stars de cinéma et là je me fais le plaisir de recevoir des gens de télévision et ça se passe très bien.

N-P : Dans « Le Club TMC », vous recevez un invité en tête à tête dans un cadre intimiste que la personnalité choisit. Si on inversait les rôles, dans quelle mise en scène souhaiteriez-vous vous entretenir ?

B.M. : Chez moi à Pyla-Sur-Mer. J’aime bien être tranquille. Le Bassin d’Arcachon, c’est magnifique et j’aimerais qu’on m’interviewe là-bas. A peine réveillé, on fait l’interview et hop, je peux me recoucher (Rires).

N-P : « Entre deux », « 48 heures avec … » et aujourd’hui « Le Club TMC » sont des émissions qui ont tous un point commun : les vedettes. Qu’est ce qui vous attire dans ce domaine de stars ?

B.M. : Le glamour, parce que je trouve que Monaco est une principauté glamour. Tout est beau, tout est sophistiqué, charmant. C’est associé un peu à la vie des stars. Enfin, c’est ce qu’on imagine. C’est l’idée que l’on se fait. Les stars, tu sais, parfois, elle bouffe des spaghettis toutes seules à la maison en peignoir ou dans un vieux jogging. Le glamour …. Nice aussi d’ailleurs, c’est très beau. Tu sais, j’adore Nice. J’ai fait l’opération des Pièces Jaunes avec Bernadette Chirac.

N-P : Ah oui ? Je ne vous ai pas vu.

B.M. : Ah bon ? Pourtant, on ne voyait que moi (Rires)

N-P : J’étais dans les coulisses.

B.M. : Et voilà, il pleuvait et tu t’es planquée (Rires)

N-P : Quelle image les stars ont de vous ?

B.M. : Ah, je ne sais pas, il faudrait le leur demander. Souvent, on me demande pourquoi je suis amis avec un tas de vedettes, c’est simplement parce que je ne les ai jamais trahies et le plus important chez les stars c’est de mériter leur confiance.

N-P : Une des qualités que doit avoir un animateur ?

B.M. : Il faut que lorsqu’ils viennent sur un plateau de télévision, ils se sentent en confiance, cool et à l’aise pour qu’ils disent des choses. On n’est pas obligé de les agresser.

N-P : Pourquoi avoir fait le métier d’animateur ?

B.M. : Parce que je ne savais pas quoi faire dans la vie (Rires), non je rigole. J’ai fait différents métiers avant : j’ai dirigé un complexe de cinéma à Bordeaux, j’ai été huissier de justice. Puis, j’ai vraiment eu envie de faire ce métier-là car je suis « gaga » de cinéma et que c’est un moyen pour moi d’en parler, j’adore. J’avoue, j’ai la prétention de dire que je connais bien le cinéma.

N-P : En parlant de cinéma, on vous a aperçu dans Camping, d’autres idées cinématographiques ?

B.M. : C’est les autres qui ont des idées. On est comme un acteur à la merci de la demande. Camping, ça été tourné chez moi, à Pyla-Sur-Mer. Franck Dubosc qui est un ami m’a dit : « Bernard faut absolument que tu tournes dans le film, on va trouver un rôle rigolo ». Alors je joue le rôle de Bernard Montiel ce qui n’est quand même pas terrible.(Sourire) C’est moi qui remets le prix à Miss Camping interprétée par Frédéric Bell. Je suis très fier. Allez voir ce film. Vous êtes plus de 5 millions à être allé le voir. C’est très rigolo et très sympa.

N-P : Vous vous amusez beaucoup ?

B.M. : Oui, je m’amuse. Il faut s’amuser dans la vie. Elle est trop dure. Il y a trop de choses graves.

N-P : Vous êtes une star ?

B.M. : Non, non, non …

N-P : Tout à l’heure, j’ai vu un attroupement autour de vous, le public vous sollicite.

B.M. : Ils m’ont pris pour Michel Drucker (Rires) Ils se sont trompés.

N-P : « 48 heures avec …. » Bernard Montiel, ça donnerait quoi ?

B.M. : Du jet ski sur l’eau. Au déjeuner du poisson frais, aller voir les ostréiculteurs dans ma région, organiser un grand déjeuner le soir chez moi car j’adore ça, à la lumière des bougies, et faire un grand couscous. Je suis très convivial. Je suis un homme du sud. Comme toi. Quoique tu es une femme (Sourire). J’ai un grand sens de l’amitié, j’espère en tout cas. Souvent, on me demande la qualité que j’ai, la seule que je reconnaisse, c’est la fidélité en amitié, pas en amour, en amour pas du tout. C’est un drame pour les autres.

N-P : Des projets pour la rentrée ?

B.M. : Je continue sur TMC. Le 3 novembre, j’organise une très grande soirée de charité au Maroc. Je travaille avec le Maroc car c’est un pays qui me touche énormément. Je travaille beaucoup aussi avec la Princesse Stéphanie. J’ai fait son interview sur TMC. J’aide son association. Il y a un grand gala début octobre à Avignon avec un tas d’artistes pour réunir des fonds. Cet été, je suis également à côté de la Princesse pour faire rentrer de l’argent. Elle a fait un disque. Je l’aide beaucoup à ma façon. Il ne faut pas croire qu’on fait que des « youplaboum », on pense aux autres aussi, on va voir les enfants malades à la Timone à Marseille ou à Nice ou un peu partout. On fait plein de choses dont on ne parle pas souvent mais qui est important pour nous.

N-P : Vous ne le criez pas sur les toits ?

B.M. : Non, non et quand on y va avec la Princesse, on n’amène pas le photographe, ça change tout.

N-P : Un message aux internautes de Nice-Première pour l’été ?

B.M. : Soyez heureux. Amusez-vous parce que l’été, c’est formidable. Protégez-vous, car c’est l’été où l’on se dénude plus facilement, on s’apprête à des aventures plus faciles. Protégez-vous car le sida est toujours là. Soyez gentil. Faites pas de mal autour de vous. Moi en tout cas, c’est ce que j’essaie de faire. On pense toujours que Montiel quand on le voit en photo dans des magasines, ça a l’air très léger mais si on me connaît bien, il n’y a pas que ça en moi.

N-P : Qui est donc Bernard Montiel ?

B.M. : C’est un mec qui aime les autres, qui ne s’aime pas beaucoup. Je ne suis pas intéressé par moi, mais par les autres, j’aime bien. Je suis heureux que quand je rends service à quelqu’un c’est bizarre mais c’est comme ça. Je ne sais pas recevoir de cadeaux mais je sais les donner.

N-P : Et pour terminer, « Premier ou Première », à quoi ou à qui pensez-vous ?

B.M. : A mon premier amour.

Site Internet du Festival de Télévision de Monte-Carlo : https://www.tvfestival.com/

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