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27 avril 2024

Trois étudiants à la rescousse d’une agence touristique

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Trois étudiants de la faculté de lettres à Carlone se sont lancés dans la refonte et la traduction multi-langues d’une agence touristique niçoise, en difficulté depuis l’attentat du 14 juillet.


Allan Coisne, Raffaël Hinz et Houssam Gourar sont tous les trois étudiants en première année à Carlone, en Langues Étrangères Appliquées. Et ce matin, ils expliquent le but de leur projet, avec un grand sourire aux lèvres.

« C’est une matière mise en place récemment, ça s’appelle la projection vers la vie professionnelle », explique Houssam, le plus âgé du groupe. « Comme on est en langue étrangère, on a hérité de la thématique tourisme ».

Une fois le thème établi, il faut trouver l’idée qui lance le projet. Après avoir fait une étude de marché, les trois amis trouvent leur cible : « il fallait trouver un moyen de relancer l’activité du secteur touristique, qui a beaucoup diminué depuis l’attentat de l’été dernier », développe Raffaël. « On a pensé à beaucoup de projets. On a voulu mettre en place une borne à l’aéroport pour guider les nouveaux arrivants, par exemple ».

Seulement voilà, un tel projet aurait été trop coûteux et aurait rapporté trop peu : « l’aéroport demandait 28% des bénéfices », déplore Allan. Le but n’est pas juste d’avoir une note à la fin de l’année : il doit avoir une incidence sur le chiffre d’affaires.

« Et puis on a rencontré l’agence Ritage Riviera. Avec un site âgé, plus à jour et avec des fautes d’orthographe », racontent les trois étudiants. « On s’est proposés pour mettre à jour le site et le reprendre de zéro ».

C’est là que les compétences de chacun interviennent : « on étudie les langues, alors on s’occupe aussi de la traduction dans différentes langues » : anglais, russe, allemand, italien, espagnol, et même japonais, « grâce à un ami franco-japonais qui vit là-bas », se félicite Raffaël.

Le projet est lancé. Et les trois jeunes sont bien tombés. « Rapidement, ça a dépassé le cadre scolaire », sourit Allan. « On s’est sentis plus impliqués qu’avec l’aéroport par exemple. C’est un homme qui en a vraiment besoin. On ne fait pas ça que pour l’université. On veut médiatiser et l’aider à remonter la pente ».

Demain, le groupe rendra son mémoire sur le sujet, avec tout le carnet de route, puis il y aura un suivi sur trois ans. « L’an prochain, on sera le service marketing de l’agence », promet Houssam, grand sourire aux lèvres.

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