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27 avril 2024

Sur la Côte d’Azur, le tourisme se porte bien… Pourvu que ça dure!

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Pendant que vous êtes peut-être encore en train de vous dorer au soleil et de profiter des plaisirs estivals de la Côte d’Azur, certains sont déja en train de livrer un premier bilan de la saison touristique. Selon Michel Tschann, Président du syndicat des hôteliers azuréens, la Côte reste « un endroit unique au monde où bien sûr la plage et le soleil sont là, mais où les distractions sont telles que peu de régions au monde peuvent offrir les mêmes prestations ». Les plages restent bien entendu la principale attraction de la région et cette année, elles n’ont pas désemplis. Mais grâce à la foultitude de festivals, marchés ou autres attractions, « on ne bronze pas idiot ici ». « Les azuréens ont la chance d’accueillir le monde entier (et certaines clientes sont fort jolies…), grâce à eux ils bénéficient des services (aéroport, théâtre, opéra, musées, festivals, etc) d’une grande capitale européenne alors que nous ne sommes qu’un million dans ce département. Cela vaut quelques désagréments les besoins des touristes changent, moins de restauration, plus de shopping, de spa, de détente; il faut s’adapter, investir, et les choses vont très vite ! ». Comme tous les ans, les touristes et locaux ont eu droits à droit à diverses manifestations ( jazz à Antibes et Nice, festival de Menton, discothèques, feux d’artifice, musée, expositions, festival des lacs à Valdeblore,Festival Nu-Ziq , etc) qui font de la région un endroit presque unique au monde.

Au niveau de la clientèle touristique, il semble que les hôtels haut de gamme ont plus progressé que les 2/3 étoiles qui traditionnellement étaient mieux remplis sur Nice. « Si cette tendance se confirme, elle est intéressante car elle place la Côte sur une autre échelle et montre que les efforts faits pour nous différencier d’autres pays méditerranéens qui seront toujours moins chers que nous compte tenu des coûts salariaux est “passé” dans l’esprit de nos clients ».

L’image de la Côte d’Azur reste intact à l’étranger. « La côte a été créée par les anglais (qui d’ailleurs venaient à Nice car ce n’était pas encore la France, alors ennemie héréditaire !), puis les russes, puis les americains; ce sont encore des clientèles importantes et l’image de marque est bonne, surtout après les efforts faits par tous, Etat, CRT, Chambre de commerce, hôteliers, Police et Gendarmerie Nationales sur les problèmes de sécurité . En France nous souffrons un peu de l’image “salade niçoise”, mais lorsque nos clients parisiens nous appellent et qu’on leur parle de la météo, des plages et festivals, l’envie transpire au téléphone. »

massena.jpg Concernant les travaux du tramway qui s’éternisent, « ces travaux ont causé un peu de tort au tourisme local, mais après tout faire des travaux est bon signe et montre une volonté d’avancer ».
Malgré ces états de fait qui ressemble à une publicité pour la Côte d’Azur, il existe des mauvais points, certains étant même assez inquiétant pour l’avenir du tourisme sur la Côte… Premier état de fait inquiétant : le haut et moyen pays semblent quelque peu désertés par le tourisme. « C’est un espace fabuleux, complémentaire et valorisant pour le littoral, et il n’est pas facile d’y faire séjourner des touristes . Demain ils rechercheront de plus en plus la nature, la détente, nous l’avons, à nous de l’exploiter au bon sens du terme ».

Concernant le tramway, Michel Tschann « regrette qu’aucune communication à l’étranger n’ait été faite sur le renouveau de la place Masséna, sur le formidable espace piéton qui surgit avenue Jean Medecin, sur la facilité de liaison avec Acropolis pour les congrès de l’année prochaine, sur l’accompagnement artistique du tramway ; c’est maintenant qu’il faut en parler ! ».

Des gérants de bars et restaurants plutôt modestes avouent aussi que les clients de cette année sont assez différents de ceux des années précédentes. Il y a beaucoup de monde mais moins d’argent. Peut être une conséquence de la bonne santé des lieux haut-de-gamme.

Mais le point noir le plus inquiétant, de l’avis de beaucoup de monde, reste la politique actuelle de la ville. En effet, la volonté d’obliger les bars et discothèques à fermer à minuit est considérée comme une aberration. Alors que toutes les grandes villes de France semblent s’allumer et s’éveiller à cette heure là, Nice pourrait bientôt ressembler à un dortoir la nuit tombée… Et la concurrence sévère de Juan-Les-Pins et Cannes pourrait alors faire très mal à la cité niçoise. La ville est prevenue, elle risque d’avoir du mal à faire appliquer son « caprice »…

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