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4 mai 2024

Nice présente ses jeux olympiques d’hiver 2018 à Paris

jpg_nice-2018-3.jpg « Nous possédons tous les atouts pour faire de cette candidature l’une des plus séduisantes afin de faire gagner la France. Notre positionnement géographique, nos domaines skiables, nos infrastructures hôtelières, notre aéroport international, nos moyens de transport… Bref, la plus grande partie des besoins est déjà en place et nous allons construire un dossier irréprochable pour ce qui reste à réaliser. » En ancien grand champion, Christian Estrosi est confiant et s’il était à l’aise sur les pistes goudronnées, il semble tout aussi affûté pour s’attaquer aux pistes enneigées.

Une candidature pas si exotique que ça !

Certains quotidiens et magazines français avaient gentiment raillé la candidature niçoise en la qualifiant « d’exotique » mais c’était, sans doute, sans vraiment connaître le positionnement géographique de la capitale de la Côte d’Azur qui est situé dans l’une des rares régions européennes à proposer des stations de haut niveau à tout juste 1 heure des plages azuréennes. « Vous pouvez vous baignez le matin et être sur des planches à partir de midi. C’est une de nos particularités mais ce n’est qu’un des nombreux atouts de notre candidature » Christian Estrosi sait qu’il peut aussi compter sur le second aéroport de France, sur des infrastructures routières déjà d’excellente facture et sur une logistique hôtelière finement rôdée par l’activité touristique et économique de la région. Du reste, les entreprises azuréennes ont bien compris l’enjeu de cette candidature et c’est un accueil chaleureux qui a été fait à ce projet lors de son dévoilement, il y a quelques semaines à peine à l’aéroport de Nice.

« Je veux des jeux propres et nous mettrons tout en œuvre pour que le développement durable soit une priorité de notre candidature. Chaque construction sera modulable et réutilisable après la manifestation. Ainsi, le piste de bob se transformera en équipement de loisir après les jeux tout comme le village olympique installé dans Eco-Vallée qui deviendra un centre de logement pour étudiants. »

« C’est une véritable aubaine pour Nice et pour toute la région. Nous allons évidemment unir nos forces pour faire que ce dossier soit le plus compétitif. Notre savoir-faire et nos compétences nous permettent de rêver olympisme à Nice » Dominique Estève, le Président de la Chambre de Commerce de Nice présent hier à Paris est enthousiaste en apportant un soutien indéfectible à ce projet devenu aujourd’hui réalité.

Qui, quoi, comment… ?

« Dessine-moi des JO ! » L’annonce faite, le compte à rebours est à présent lancé et avant la mise à feu, la phase de mise en place bat son plein avec la constitution de la première équipe olympique chargée de structurer le dossier de candidature. A sa tête, bien entendu, un Christian Estrosi boosté par ce nouveau challenge qui, de plus, mettra en avant sa terre natale à laquelle il a toujours porté une bienveillante attention.

Dans le poste de coordinateur central, on trouve Bernard Maccario. L’ancien Inspecteur d’Académie des Alpes-Maritimes, aujourd’hui Directeur Général Adjoint du Conseil Général, chapote un comité de pilotage de la candidature composé de membres issus des trois institutions que sont la Mairie, le Conseil Général et la Canca. Une association de promotion de la candidature devrait voir le jour dans les semaines qui suivent et elle aura comme co-président le Champion Olympique, Alain Bernard, alors que l’ancienne championne olympique de snowboard, Marion Vidal pourrait, elle aussi, faire partie intégrante du projet.

L’équipe se met donc bien en place pour rentrer de plein pied dans cette première phase qualificative qui consistera à convaincre les 43 membres votants du Comité National Olympique Sportif Français que la candidature niçoise est bien meilleure que celle d’Annecy ou de Grenoble. Pour le coût de la candidature, la première phase de sélection nationale s’élèverait entre 250 et 300 000 euros alors que le coût global en cas de participation à la phase internationale avoisinerait les 100 millions d’euros.

« Je suis confiant en notre candidature. Il est quand même plus simple de construire une piste de bobsleigh ou de luge que le second aéroport français. C’est ce qui incombe à nos concurrents. Malgré cela, si l’une des deux autres villes venait à l’emporter, je soutiendrais cette candidature car je suis français avant tout. » Bon joueur, Christian Estrosi n’envisage toutefois pas de se transformer en supporter de Grenoble ou d’Annecy et se prépare à endosser le costume d’ambassadeur olympique niçois.

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