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2 mai 2024

Marché immobilier : Le malade est-il dans un état grave ?

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Il est bien connu que le secteur immobilier est un des piliers, avec le tourisme, de l’économie azuréenne. Que ce soit la construction ou l’achat-vente en passant par le crédit, la chaine de valeur mise en circulation se répercute positivement aussi sur l’emploi. C’est pour cela que si le bilan 2012 n’ a pas été satisfaisant, les perspectives pour 2013 le sont autant comme les chiffres du 1er trimestre montrent clairement.


fnaim06-7.jpg Croissance en berne, économie au bord de la récession, pouvoir d’achat en baisse, durcissement de la fiscalité immobilière, autant des facteurs peu encourageants pour les mois à venir. Et ce malgré des taux d’intérêt exceptionnellement bas. Malheureusement tous ces éléments déterminent un sentiment de pessimisme accru et dangereux.

L’ensemble de l’activité du secteur° ressort très malmené . Il s’agit d’éviter un désastre économique et social pour un ensemble de métiers qui a démontré par le passé sa contribution essentielle à la croissance et à l’emploi et son soutien actif à la construction de logements sociaux.

Les commentaires de Frédéric PELOU, Président de la FNAIM Côte d‘Azur*:

« Dans une ambiance toujours morose, le 1er trimestre 2013 accuse une baisse du volume des reventes d’environ 15 % par rapport au 1er trimestre 2012, lui-même déjà pénalisé par l’alourdissement de la taxation des plus values immobilières, entré en vigueur le 1er février 2012.

Lles pourcentages de négociation sont en baisse et les prix fléchissent très légèrement, bien qu’il soit encore trop tôt pour en conclure à une tendance durable.

Ceci étant, les freins structurels à la baisse des prix de l’immobilier sont si importants dans les Alpes Maritimes que l’on ne pourrait s’attendre qu’à un ajustement extrêmement lent, voire très localisé sur certains produits (résidences secondaires de milieu de gamme), si même il avait lieu.

Cette « navigation à vue » cadre assez mal avec le caractère pérenne et le placement « en bon père de famille », qui restent les valeurs principalement associées à l’immobilier. Souvent considéré, à juste titre, comme l’ultime refuge lors des crises de confiance généralisées, il ne faudrait pas continuer, à coup de mesures gouvernementales, à le dépouiller de ses derniers attraits.

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