Le 9 juillet dernier, le gouvernement a présenté ses choix en matière d’infrastructures de transport, en retenant notamment le traitement du « nœud ferroviaire » de Nice au même titre que celui de Marseille. Ce projet consiste à réaliser une nouvelle infrastructure ferroviaire entre Nice et Cannes, et deux nouvelles gares dont celle du Pôle d’Echange Multimodal de Nice Saint-Augustin, représentant un investissement total de 4,2 Milliards d’Euros.
Cette nouvelle infrastructure permettrait de répondre aux enjeux de desserte du quotidien, avec un doublement de la fréquence des TER et une meilleure fiabilité, la circulation à la fois les TGV et les TER étant source de perturbations.
Hier le comité de pilotage (COPIL) du projet de ligne nouvelle Provence Côte d’Azur s’est réuni à la Préfecture de région pour confirmer l’engagement des élus dans les infrastructures projetées en première priorité, pour Nice comme pour Marseille, et programmer le démarrage des phases de concertation et d’information sur le projet.
A cette occasion, la Métropole Nice Côte d’Azur et le Conseil général des Alpes-Maritimes ont pris acte du périmètre de cette première phase de la Nouvelle Ligne Ferroviaire, et ont fermement rappelé conjointement leur souhait de voir ces travaux s’engager sur la liaison Nice-Cannes au plus vite, et en tous cas, sur le même rythme que le projet Marseillais.
Ils ont également rappelé que ce sous-phasage de la ligne ferroviaire, qui a été accepté pour permettre d’avancer, ne doit pas faire oublier que l’objectif est bien de voir réaliser la section Le Muy-Nice, dans les meilleurs délais. De même, les travaux d’amélioration de la ligne existante entre Mandelieu et Vintimille doivent s’amorcer en parallèle, afin d’améliorer notre liaison avec l’Italie.
Christian Estrosi et Eric Ciotti , d’une seule voix, ont déclaré:
« Nous rappelons également que le «programme» présenté par RFF n’est pas satisfaisant, ni suffisant. La Côte d’Azur a besoin d’un projet complet de Marseille à Nice et l’Italie, et c’est bien l’ensemble de la région et pas seulement Nice ou les Alpes-Maritimes qui ont besoin de cette liaison vers l’Italie. Le traitement des nœuds de Nice et Marseille sur lequel nous avons avancé aujourd’hui ne doit être que la première phase de la liaison Marseille-Nice-Italie.
Enfin, nous rappelons que la Côte d’Azur représente 50% des TER de la Région Provence Alpes Côte d’Azur. Les besoins de transports sont immenses et l’infrastructure insuffisante. Indépendamment de cette nouvelle infrastructure, il est urgent d’améliorer la ligne littorale Mandelieu-Nice-Monaco-Vintimille. »
La parole passe maintenant au Ministère des Transports.
