On attend avec impatience, et une certaine curiosité, qu’on aborde avec décisions à la clé, le problème des déjections canines dont inopportune « présence » se fait de plus en plus fréquente, sur les trottoirs niçois qu’on pourrait parfois baptiser « cacadromes ».
Le plus souvent, le spectacle est gênant et pas vraiment en phase avec le standing de la signature internationale que Nice se veut être.
Pourtant, les règles existent et elles sont claires : Il faut utiliser les caniveaux ou, sinon, ramasser avec un gant ou un sac adéquat, puis le jeter dans une poubelle.
Malheureusement, le problème ne réside donc pas dans les règles, mais dans le comportement des propriétaires qui, faisant fi de tout respect des autres, et profitant d’un relatif anonymat, pensent simplement à leur petite commodité.
Contre ce fléau, qu’est ce que le maire de Nice, expert en décrets d’interdiction, peut faire concrètement et efficacement ?
Mettre en place une brigade spécialisée de plus suivant le modèle de l’organisation « Fordiste » de la police municipale ?
Activer une modification tarifaire avec des amendes renforcées suivant le principe que de toucher au porte-monnaie reste la plus efficace des sanctions ?
Utiliser les caméras pour la détection du, ou de la coupable (On parle du propriétaire et non de l’animal encore que l’inversion des rôles serait dans ce cas plus que licite) ?
Adopter le règlement de la ville-état de Singapour où la police a la faculté d’utiliser le fouet à trois pointes en accompagnant son intervention avec ce qu’on appelle pudiquement un « corporal punishment » ?
Organiser un cours pédagogique de bonne conduite pour les amis des animaux (Qui, ne l’oublions pas, depuis quelques jours, sont passés du statut de « bien meuble » à celui « d’être doté de sensibilité » ) et les obliger à avoir avec un permis à points comme les automobilistes ?
Nous sommes certains que le maire ubique qui est Christian Estrosi, tôt ou tard, abordera le problème : Ne veut-il tout régler, réguler et décider ce qui se passe en ville ? Un décret et voilà…
Mais un doute persiste : En fait, au delà de l’effet d’annonce, est-ce que quelque chose changera et comment faire que les propriétaires se plient au diktat des règles ?
Il est vrai que les élections sont derrière nous et on ne risque pas une réaction dans les urnes, mais tout de même… Les amis des animaux sont un électorat qui confond l’intérêt général avec le sien, qui a la mémoire longue et que les politiques au pouvoir savent pertinemment qu’il faut traiter avec « des gants »
Et au final, marcher dans la m… ne porte-t-il pas bonheur ?
