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26 avril 2024

100ème anniversaire de l’arrivée du train à Tende

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Le 7 septembre 1913 le train arrive à Tende. La ligne venait de Limone et après le creusement du tunnel passant sous le col de Tende, la voie ferrée rejoint Viévola puis Tende. Dimanche dernier , les Italiens avaient bien faits les choses pour ce centenaire.


train_roya-2.jpg Ce n’est que 15 ans plus tard que ce train, la première guerre mondiale ayant retardé les travaux, atteint Breil, la descente sur Vintimille ou la France avec le tunnel Grazian et Sospel.

En 1913 le royaume d’Italie amorce cette liaison par la Roya, reliant ainsi le Piémont et la Ligurie par une ligne plus directe que le détour par Savone.

Ce train est international puisqu’il traverse deux pays avec une frontière à Fontan puis à Piène avec l’enclave française de Breil. La Roya est alors coupée par les aléas et les caprices de l’histoire.

Un train vapeur avec des wagons en bois de 2° et 3° classe. Il y avait les voitures sans porte, les 3° classe, on montait que par les extrémités et la 2° classe où chaque banc avait sa porte, ce qui était bien pratique.

Cet attelage nous ramenait dans une ambiance où Agatha Christie aurait pu imaginer une seconde version du Crime de l’Orient Expresse. La fumée envahit le compartiment, quelqu’un a oublié de remonter la fenêtre.

Le train ne va pas vite, il s’arrête pour faire de l’eau, mais les wagons ont une chaleur, une âme, ils sont vivants et peu importe le temps, on est bien, on oubli sa montre et en baissant la vitre entre deux tunnels on admire davantage le paysage.

Quand on a quitté Vintimille les quais étaient envahis par les curieux. La locomotive siffle et le convoi s’ébranle lentement et au rythme du saut des rails, on remonte cette vallée, on arrive à Tende, étape ou halte. L’après-midi après les aubades on repart pour Limone terminus de ce train d’un jour.

On a découvert le charme désuet du passé et beaucoup se seront surpris à ne pas critiquer la lenteur de cette vieille motrice. C’était un autre temps et nos anciens avaient peut-être raisons en ne donnant pas de priorité à la vitesse.

Lors de notre étape à Tende, nous avons rencontré un passionné en la personne de monsieur Armand Oliviero, lequel nous a gentiment montré des documents, une infime partie de sa collection. Nous le remercions pour son sympathique accueille et son autorisation de les publier.

Thierry Jan

Auteur/autrice

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