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2 mai 2024

Covid-19: Le sport peut repartir en sécurité ?

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Le Comité Olympique italien ( CONI) a demandé à l’Ecole Polytechnique ( Politecnico) de Turin un rapport sur  » Le sport repart en sécurité » pour analyser en termes « scientifiques » ( détaillés et objectifs) les facteurs de risque sanitaire, prévoir les conditions d’organisation, orienter les comportements pour rendre possible la pratique de l’activité dans le contexte du Covid-19.

Le rapport – 404 pages- a pris en considération 10 paramètres appliqués à 387 typologies d’activité sportive.

Nous publions le tableau des 15 disciplines sportives les plus importantes.


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Philippe Manassero ( président du CDOS 06): L’étude du CONI établie sur un certain nombre de sports pratiqués montre des évaluations intéressantes et qui me rassurent.. Le tableau du Coni montre surtout que certains sports pourraient s’effectuer dès la fin du confinement : le tennis, le golf, l’athlétisme et en particulier la course , le canoe kayak individuel, la planche à voile , le paddle, je pense aussi à l’équitation qui ne figure pas sur le tableau et qui est un sport sans problème majeur dans la pratique car individuel et avec de la distanciation .

Le gouvernement français a lui, expliqué aux Français que, dès le 11 mai , on pourrait marcher, courir ou effectuer du vélo mais sur la base individuelle

La Ministre des Sports, Roxana Maracineanu, a beaucoup consultée le mouvement sportif et les collectivités territoriales ces derniers temps . Elle a rappelé qu’il sera possible de pratiquer une activité sportive individuelle en plein air à partir du 11 mai, en respectant les règles de distanciation physique, dans les espaces ouverts autorisés et en fonction de la situation sanitaire de chaque territoire (zone rouge, orange ou verte)

Néanmoins, sur les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique, une distanciation physique spécifique entre les pratiquants est une condition indispensable à la pratique de l’activité physique. Ces activités pourront se faire : sans limitation de durée de pratique ,sans attestation, dans une limite de distance du domicile inférieure à 100 kms ; en limitant les rassemblements à 10 personnes maximum ; et en extérieur ;

Ceci sans bénéficier des vestiaires qui peuvent être mis à disposition pour les activités de plein air.

Les critères de distanciation spécifique entre les personnes seront les suivantes : une distance de 10 mètres minimum entre deux personnes pour les activités du vélo et du jogging ;une distance physique suffisante pour les activités en plein air, type tennis, yoga, fitness par exemple.

Le sport professionnel devra se conforter aux mêmes règles.

Les activités sportives qui ne permettent pas cette distanciation (sports collectifs, sport de combat) ne pourront pas reprendre dans l’immédiat.

Toutes ces approches vont dans le bon sens d’une reprise encadrée des pratiques les moins contraignantes. Mais le plus important reste la santé des Français. La sortie du déconfinement sera un élément déterminant pour permettre à d’autres pratiques d’être autorisées , je pense aux sports collectifs , aux sports de combat. Mais cela passe avant tout par un comportement exemplaire et citoyen de tous les français et d’une analyse fine durant le mois de juin sur la régression du Covid 19

Bernard Maccario ( président des CREPS Provence Alpes C^ote d’Azur)

Avec la pandémie du Covid-19, les pratiques sociales sont désormais porteuses de risques et les pratiques sportives n’y échappent pas et ont subi les contraintes du confinement.

Maintenant que dans tous les sports un trait a été tiré sur les compétitions qui devaient se dérouler avant l’été, la question posée est celle de leur reprise. Doit-elle s’effectuer selon un même calendrier pour toutes les pratiques ou doit-on prendre en compte leurs caractéristiques spécifiques ?

Réalisée à la demande du comité olympique italien, l’étude de l’école polytechnique de Turin contribue à nourrir cette réflexion. Elle vise à identifier pour chaque discipline le niveau de risque lié à la distanciation physique (entre athlètes, entraîneurs- staff, arbitres, spectateurs-public) en prenant en compte les conditions matérielles et les différentes modalités de l’activité: entrainement, compétition sans et avec public. Pour chaque critère le niveau de risque est située sur une échelle allant de 0 (risque inexistant) à 4 (niveau élevé).

La synthèse de cette étude, exprimée dans le tableau ci-joint, est de nature à susciter le débat. S’il n’est pas étonnant de voir des sports collectifs aux premiers rangs des pratiques les plus exposées, il l’est davantage de découvrir la position du volley-ball.

Il arrive en tête alors que les contacts avec les adversaires sont prohibés. Peut-être
a-t-il été prise en compte l’habitude des joueurs de se congratuler au terme de
chaque échange remporté. De même la position du football qui ne représenterait pas
plus de risque potentiel que le canoë-kayak, peut aussi poser question.

Reste qu’envisagées globalement, les conclusions que l’on pourrait tirer de cette
étude ne sont pas très éloignées des mesures prises par le gouvernement français
pour la reprise de l’activité sportive, après les annonces du Premier ministre du 28
avril : à ce jour seules sont autorisées les activités en plein air, ne suscitant pas
l’utilisation de vestiaires et respectant des règles strictes en matière de distanciation.

Les sports collectifs et les sports de combat en sont exclus car ne pouvant satisfaire
à l’obligation de distanciation.

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