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9 mai 2024

Convention Collectif Volley : Un bel outil de reconversion post-carrière pour les volleyeurs Niçois

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Le Nice-Volley a signé hier, à l’Hôtel Plaza, la convention du Collectif Volley, représenté par Philippe Blain et Véronique Barré. Un magnifique outil pour la reconversion après-carrière des sportifs professionnels.


logo_collectif_volley_-_copie.jpg C’est dans ce beau cadre de l’Hôtel Plaza et de sa Terrasse que Philippe Blain, ancien coach de l’Équipe de France pendant 11 ans (2001-2012) et Véronique Barré sont venus présenter la convention, ses objectifs et ses aboutissants.

Un grand pas pour les sportifs du Nice-Volley. Avec cette nouvelle convention signée entre les dirigeants du club et l’association, ils pourront concilier plus facilement étude, reconversion et carrière professionnelle. Philippe Fantinel, secrétaire général du club estime que «  le club rentre dans une nouvelle ère ». Tous les protégés du coach, Mladen Kasic, sont présents à l’exception de Julien Schroeder.

Philippe Blain avoue que les clubs, aux prémices, « étaient mitigés car ils pensaient que le sportif allait plus s’investir vers l’entreprise que vers son club ». Une totale méprise car l’objectif ce cette convention n’est pas de priver les clubs de leurs volleyeurs mais de leur donner une chance de reconversion.

Il est ainsi impératif de les préparer à l’embauche avec des offres de recrutement et les aider au mieux possible à s’intégrer au monde du travail : « Motiver les sportifs sur la possibilité d’une après-carrière ». S’épanouir socialement et sportivement en préparant du mieux possible le double-projet.

Le salaire d’un volleyeur professionnel ne permet pas aujourd’hui de voir sur le long terme (1). Beaucoup essaient de se reconvertir vers des métiers liés au sport mais les choix sont larges. Il faut donc leur donner un moyen efficace d’y parvenir. Ouvrir des sessions de formations internes et offrir aux étudiants des opportunités de stages, organiser un pilotage local en relation avec l’association, désigner un responsable pédagogique (tuteur) et répondre aux besoins des joueurs.

Un plan national qui se développe ensuite au niveau local. Philippe Blain prend l’exemple de la société Carglass, réparateur de pare-brise, partenaire de ASUL Lyon. Un nouveau partenariat a été signé depuis peu avec la fondation Adecco, leader sur l’intérim, CDD et CDI.

Les clubs trouvent aussi un bénéfice non-négligeable. Avec cette convention, ils auront l’occasion d’obtenir de nouveaux partenariats avec les entreprises qui doivent également faire tout leur possible pour faire découvrir leur petit monde via les politiques RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises). Les clubs pourront valoriser le monde sportif en créant un lien beaucoup plus proche et plus personnelle.

Le Président du Nice-Volley, Alain Griguer, se félicite d’un tel partenariat : « C’est important pour un club d’avoir cette voie de reconversion. C’est un bel avenir ». Il avoue également qu’il faut aussi faire avec les jeunes du « cru », de la région. Pour cela, le club peut aller pêcher les futurs talents du ballon blanc sur le Côte d’Azur Pôle Espoirs de Cannes.

Et comme le dit très bien Gilles Vaissière, ancien arbitre international (football) et aujourd’hui adjoint au sport à la Mairie, « les sports indoor sont encore un peu à la traîne vis-à-vis du football, rugby ». Il prend justement et à juste titre l’exemple du handball. La gardienne qui a réussi dans son contrat à négocier une formation d’esthéticienne. .

Valérie Nicolas, qui après une victoire en Ligue des Champions, est venue en 4e division mais savait qu’il y avait une reconversion utile à la fin, tout comme Nodjialem Myaro. Il s’adresse à ces grands gaillards en lui disant qu’ils cultivent la gagne. Un match où tous les compétiteurs ne peuvent que sortir gagnants.

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