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1 mai 2024

Jacques Peyrat : « Pourquoi je reviens… »

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jpg_jp.jpg Nice Premium : Vous avez annoncé votre retour à la vie politique. Pouvez-vous nous en dire les raisons ?

Jaques Peyrat : Après deux ans et demi de silence, j’ai décidé de sortir de ma réserve, considérant que les actions entreprises par la nouvelle municipalité niçoise ne vont pas dans le bon sens.

Les dépenses de communication excessives à des fins personnelles, les effets d’annonce auxquels se succèdent, sans tarder, les abandons des projets annoncés ( énième ligne de tramway, les Jeux Olympiques d’Hiver, le déplacement de la Salle des Mariages, de la Mairie principale, du Nice-Jazz-Festival, le funiculaire de l’Observatoire etc…) sont devenus intolérables.

Les impôts locaux ont augmenté, bien que la Communauté Urbaine ait pris un certain nombre de compétences qui d’ailleurs, à mon sens, auraient pu rester municipales.

L’exercice de fonctions ministérielles prenantes prive la Cité de la présence attentive de son Maire et le manque de retenue de la part de certains élus m’a amené à faire condamner pour diffamation le premier d’entre eux.

Nice Premium : Quels sont griefs contre la gestion actuelle et que proposez-vous pour l’avenir ?

JP : Notre Mairie est devenu un bunker qui n’a rien de commun avec ce que doit être une « Maison Commune ». Je déplore que les Services Municipaux, comme ceux de la Communauté Urbaine, n’aient pu être regroupés comme nous l’avions prévu sur les terrains de la Gare du Sud, dont notre équipe avait fait l’acquisition pour réaliser un Grand Centre Administratif.

Le nouveau Stade de Football n’a pas encore été entrepris, pas plus que l’extension du Boulevard Slama, les deuxièmes et troisièmes lignes du Tramway de même que la prolongation de la 1ére ligne de Tram jusqu’à l’Hôpital Pasteur reconstruit dans le cadre du projet que j’avais précédemment initié.

Notre équipe municipale, avec les fonctionnaires de notre Ville, avait élaboré, à la fin de notre premier mandat (1995-2001) un Projet Urbain Décennal (P.U.D) de 70 projets d’aménagement de la Ville dont nous avions fixé le coût et le terme.

Quarante de ces projets ont été déjà réalisés dans le deuxième mandat (2001-2008), une trentaine sont encore à mettre en chantier. Ce sont ces derniers que je voudrais achever pour parfaire l’aménagement de la Cité dans ce 21éme siècle.

Nous étions partis de la constatation, qui ne semble pas préoccupante pour la nouvelle majorité municipale, que Nice, 5éme Ville de France au plan démographique, souffrait d’un mal funeste: celui de n’être – administrativement – que la 27éme Ville de France (aprés les 22 capitales régionales et les capitales de DOM-TOM).

C’est la raison pour laquelle nous avions réuni, avec nos partenaires, tous nos efforts pour, franchissant le Var, constituer une Communauté d’Agglomération de 23 Communes solidaires et créer de toutes pièces la METROPOLE COTE-d’AZUR ainsi que son instrument de devenir économique, l’OPERATION d’INTERET NATIONAL dans la Plaine du Var (désormais denommée ECO-VALLEE !).

Cette Plaine du Var constitue un enjeu considérable pour notre Ville ainsi que d’ailleurs que pour le Département, la Région et le Territoire National.

NP : C’est pour cela que vous repartez lors des prochaines cantonales dans dans le 14ème canton ?

JP : En effet, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de retrouver mes fonctions de Conseiller général occupées deux fois naguère, dans le 14éme Canton, qui recouvre une partie de ce terrain d’enjeu stratégique que constitue la Plaine du Var, à l’occasion des élections cantonales du 20 mars 2011.

En effet, c’est là, à l’extrémité Est de notre Ville, que se jouera le destin économique depuis l’Aéroport (2éme aéroport national en trafic passager), le Marché d’Intérêt National qui devrait être déplacé pour libérer l’espace qui pourrait être affecté à la Gare Multimodale où devrait aboutir, un jour que nous souhaitons le plus proche possible, le TGV ainsi que la Cour d’Appel qui font toujours défaut à notre Département.

Nice Premium : Quels seraient vos projets et vos idées pour aménager ce canton ?

JP : Le long du fleuve du Var qui doit être aménagé, avec son débit tourmenté, ses étendues d’eau et ses canaux, pourrait se développer, à partir des zones réservés, une agriculture moderne, dynamique et correspondant aux besoin de notre population.

Un Palais des Expositions, si nécessaire au développement économique, devrait y être aménagé en même temps que les espaces réservés à l’implantation d’Entreprises ou Industries nouvelles comme cela se fit, naguère, tant à Carros qu’à Sophia-Antipolis

Naturellement le Grand Stade de la Ville de Nice y trouve sa place comme nous l’avions prévu à Saint-Isidore où nous avions acheté les terrains nécessaires à un aménagement sportif de grande envergure.

C’est parce que je suis conscient de ce que le destin de notre Ville se joue dans ce Canton-EST de la Cité que j’ai décidé mon retour aux responsabilités publiques.

Les élections cantonales viennent d’être fixées pour la France le 20 et 27 mars prochain. J’espère que nos concitoyennes et concitoyens en comprendront l’importance pour notre Ville et que chacun ira faire son devoir en allant voter pour la dernière consultation de ce type, le Gouvernement de notre Pays ayant décidé de modifications territoriales considérables qui donneront aux élus locaux des responsabilités accrues.

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