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27 avril 2024

Interview : Vincent Riccobono, candidat divers droite aux élections du 6e canton de Nice

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Vincent Riccobono, candidat aux élections du 6e canton de Nice © NP
Vincent Riccobono, candidat aux élections du 6e canton de Nice © NP
Comment abordez-vous cette première campagne électorale ?

C’est effectivement ma première campagne électorale, mais j’en ai fait tellement pour les autres que j’en ai l’habitude. Ca change un peu quand même d’être le candidat.

La campagne est estivale, est-ce un avantage ou un inconvénient ?

C’est un peu les deux. Le désavantage c’est que les gens sont en vacances. En plus aujourd’hui le problème qu’on a c’est qu’à la fin de semaine il y a le Ramadan pour les musulmans. Les électeurs sont partis en vacances au Maroc. Ça ne va pas être facile d’en tirer avantage.

Quelle image avez-vous du 6e canton ?

Il est divisé en trois partie ce canton. Partie Pasteur, on se retrouve avec des gens qui sont dans le besoin, qui sont vraiment dans la misère. Il y a une autre partie qui est très commerçante du coté de Malausséna et Borriglione. Et vous avez aussi le quartier « bourgeois » qui se situe sur les hauteurs de Cimiez. Mais dans les trois cas on trouve autant de difficultés à Cimiez qu’à Pasteur. On croît que les gens de Cimiez sont des gens aisés, mais ils sont arrivés il y a 30-40 ans et ils se retrouvent avec des petits salaires. Ils sont aussi gênés que les gens qui habitent Pasteur ou Borriglione. On peut faire du social aussi bien à Cimiez, qu’à Pasteur et qu’en centre-ville.

Quels sont vos projets pour chacun de ces quartiers ?

Pour Cimiez, on prévoît un peu plus de sécurité. On va faire du social. Ensuite, au niveau de Malausséna on envisage de faire la nouvelle mairie de Nice à la place de l’ancienne Gare du Sud ainsi qu’un complexe sportif. Sur Pasteur, il y a beaucoup à faire. On a beaucoup travaillé dessus avec l’ancien Conseiller général Jean-Pierre Mangiapan, on a fait abattre des HLM du quartier Maccario pour construire de nouveaux logements. On les a mis à disposition du personnel de l’hôpital Pasteur et la partie privative pour les gens qui veulent habiter dans le quartier. On a la mise en place du tramway qui n’a pas encore été mandatée. On avait détruit la passerelle qui relie la place d’Armes au boulevard Risso pour des travaux, mais elle n’a jamais été reconstruite ce qui est embêtant pour les personnes âgées qui veulent aller faire leurs courses au supermarché d’en face. Elles doivent faire un détour monumental. C’est l’une de mes priorités. Ainsi que la remise en place des trottoirs et des chaussées qui sont très dangereuses. Il y a aussi la prison de Nice dont on parle depuis longtemps mais jusqu’à ce jour nous n’avons pas trouvé de site pour pouvoir la déplacer dans un quartier différent. Il y a le réaménagement de la gendarmerie dont le site pourra normalement d’ici un an ou deux accueillir une crèche et des habitations. Mais c’est le pouvoir du Maire et non pas du Conseil général.

Que diriez-vous aux habitants du 6ème canton pour les convaincre de votre candidature ?

J’ai été un collaborateur de M. Mangiapan pendant huit ans, d’abord dans le domaine des sports et ces cinq dernières années dans le social. Là on s’est vraiment préoccupé des gens au cas par cas dans les quartiers. Les gens me connaissent, ils savent de quoi je suis capable. Les gens qui m’ont demandé des services savent que je vais faire aboutir leurs dossiers.

Ne pensez-vous pas être en désavantage par rapport à votre collaboration avec Jean-Pierre Mangiapan et l’invalidation de son élection ?

Non pas vraiment dans le sens où l’invalidation a été faite par rapport à un problème financier. S’il y avait autre chose, ça aurait pu me désavantager mais dans ce cas là non. Jean-Pierre Mangiapan a fait une erreur en utilisant sa carte bleue mais à part cela il a toujours fait un travail considérable.

Quels sont vos projets politiques pour la rentrée ?

J’aimerais arriver à intégrer officiellement l’UMP. C’est le choix de M. Christian Estrosi. Il me connaît depuis 22 ans, il sait à qui il a à faire. Moi je suis capable. Le seul souci que j’aurais à la rentrée, c’est qu’en étant opposé au Conseil Général des Alpes-Maritimes je ne sais pas si je vais y retrouver mon emploi après l’élection. Avec cette candidature, je pars un peu contre le parti tout en étant de droite. Ce que je vais faire après ça, je ne sais pas. Je resterais dans la vie politique ça c’est sûr et je rejoindrais malgré tout l’UMP. Comme je l’ai déjà dit dans la presse, je n’ai aucune animosité contre Christian Estrosi ou Eric Ciotti.

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