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8 mai 2024

L’OGC Nice accroche Lorient et la quatrième place

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

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Photo Alex - ogcnice.com
Photo Alex – ogcnice.com
Dès l’entame de match, les niçois se montrent dangereux et Moulounghui bien servi par Hellebuyck est tout près d’ouvrir la marque et seul le retour de Genton permettra aux lorientais de ne pas démarrer la rencontre de la plus mauvaise des façons. Réponse du berger à la bergère et c’est Letizi qui déploie son talent et stoppant parfaitement une tentative de la paire Gamero-Abriel. Le match est bel et bien lancé. Cyril Rool, une nouvelle fois omniprésent, sert bien en profondeur Mouloungui qui déclenche une belle frappe du pied gauche qui passe juste à côté la cage gardée par Joinel. Les niçois montent d’un cran et obtiennent un bon coup franc sur une faute du cannois lorientais Hamed Namouchi. David Helleboyck se charge de la sentence mais manque sa frappe qui trouve toutefois Olivier Echouafni qui ajuste Alban Joinel d’une frappe qui le prend à contre-pied. Ouverture du score qui laisse de marbre le stade Yves Allainmat. Kevin Gameiro essaie de prendre à revers l’arrière-garde niçoise mais Lionel Letizi veille et enraye parfaitement les tentatives du jeune attaquant lorientais. Ruddy Buquet renvoie alors les deux équipes aux vestiaires et au chaud sur un avantage logique pour des niçois qui maîtrisent la partie et leur sujet.

A la mi-temps, Marama Vahirua vient se joindre à ses nouveaux et anciens partenaires et ne tardera pas à se faire remarquer mais pour une faute commise sur lui par Apam valant un carton jaune au défenseur niçois. S’en suivent des minutes de jeu sans grande passion durant lesquelles Hellebuyck frôlera les buts lorientais sur une nouvelle frappe alors qu’Apam stoppait une belle incursion de Morel prêt à remettre son équipe sur les rails. Les coachs décident alors d’apporter du sang neuf dans leurs équipes, le ballet du coaching peut alors commencer. Christian Gourcuff fait alors rentrer Ewolo et Ayew en lieu et place de Mansouri et de Amalfitano alors que l’entraîneur rouge et noir remplace Faé par Ben Saada puis quelques minutes plus tard, Mouloungui part Modeste.

Plus que 20 petites minutes de jeu et les azuréens savent qu’ils réalisent une bonne opération en tenant le score mais les merlus ne veulent pas se faire pêcher si facilement et Vahirua pose de plus en plus de problème à la défense niçoise entraînant une nouvelle distribution de carton jaune à Diakité qui n’a d’autres solution que de faire faute sur le remuant tahitien. Les deux entrants niçois se montrent en jambe, Ben Saada sert Modeste mais c’est finalement Joinel qui aura le dessus sur la confrontation avec l’attaquant niçois. Plus que quelques minutes au tableau d’affichage et le commando d’Antonetti est maintenant tout près de réussir une mission qui, si elle n’était pas impossible, n’était pas évidente du tout. Nouvelle incursion lorientaise avec Morel qui trouve Ayew mais Lionel Letizi veille et maîtrise la tête piquée du merlu. Le temps additionnel est annoncé pour les trois prochaines minutes et ce sont les niçois qui se montrent encore dangereux avec Modeste qui tente une incursion dans la surface mais trouve Genton sur sa route. L’attaquant niçois s’effondre mais Ruddy Buquet ne sifflera pas la sanction suprême. Dernière tentative pour Diakité qui lance Modeste qui sera récompensé que par un corner qui finalement ne donnera rien. Le coup de sifflet final retentit enfin !

Une belle victoire à l’extérieur pour les aiglons qui dès mardi recevront Créteil en Coupe de la ligue avant d’accueillir Nantes en championnat dès le samedi d’après. Nul doute que le moral des troupes niçoises est au beau fixe avec ce sixième match sans défaite et une provisoire quatrième place du classement de Ligue 1 en attendant les résultats de Rennes à Saint Etienne et de Lille en déplacement à Paris. On en viendrait presque à devenir supporter stéphanois et parisien juste le temps d’un dimanche.

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