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2 mai 2024

L’OGC Nice a parfaitement tenu son Paris

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

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Photo Alex - ogcnice.com
Photo Alex – ogcnice.com
La soirée s’annonçait olympique sur la colline du Ray avec des aiglons qui s’échauffaient en portant un t-shirt de soutien à la candidature niçoise pour l’organisation des JO d’hiver 2018. Avec au sifflet, un arbitre luxembourgeois, Alain Hamer, la rencontre pouvait débuter avec une première incursion parisienne conclue par un corner qui ne donnera rien. Hellebuyck s’essaie sur coup franc mais sa tentative vient mourir à un mètre du poteau de Landreau.
Sur une des actions suivantes, Loïc Remy devra quitter ses coéquipiers pour cause d’entorse à la cheville droite. Antonetti opte pour l’option Mouloungui alors que Hoarau oblige Lionel Letizi à effectuer sa première parade rapidement suivie d’une autre face à Sessegnon. L’ange gardien niçois semble dans un bon soir et totalement remis de sa blessure. Hellebuyck fait lui aussi briller Landreau sur coup franc et le jeu se fait beaucoup moins fluide de part et d’autres. A la demi-heure de jeu, Mouloungui est tout près d’ouvrir la marque impeccablement servi par Diakité mais sa tête est victorieusement repoussée par le portier parisien. Il reste cinq petites minutes avant la pause et les Niçois poussent pour marquer ce but si précieux avant le retour aux vestiaires. Corner pour les aiglons, Hellebuyck ajuste un centre au cordeau à Mouloungui qui lâche Sakho pour propulser le cuir dans les filets parisiens. Les dernières minutes ne donneront plus rien et les Niçois pouvaient être satisfaits de cette première période pendant laquelle ils se sont procuré quelques bonnes occasions.

Paul Le Guen passe alors en mode coaching en remplaçant Chantôme et Hoarau par Giuly et Kezman. « Ils font rentrer du lourd. » Deux rentrées qui ne rassurent pas les tribunes niçoises et, effectivement, l’ancien Barcelonais se montre immédiatement dangereux en adressant un bon centre contré par Apam qui ne peut que redonner le ballon à Rothen qui ne trouve finalement que le petit filet des buts de Lionel Letizi. Le jeu reprend un peu de vigueur et les actions filent d’un camp à l’autre mais sans succès final. Echouafni, très présent hier soir, pousse et trouve bien Fae qui enchaîne une belle frappe du pied droit obligeant Landreau à une parade décisive. L’heure de jeu vient juste de passer et un frisson parcourt le stade du ray avec un ballon au fond des filets azuréens. Sur une frappe de Luyindula, Letizi ne peut que repousser le ballon dans les pieds de Kezman qui marque mais le Parisien est signalé hors-jeu. Un avertissement sans frais pour les hommes de Frédéric Antonetti.

Les espaces se font plus nombreux sur le rectangle vert mais la finition fait défaut au sein de chaque attaque avec un Lionel Letizi ferme et efficace face à Giuly et Rothen. Les minutes s’égrainent mais les Niçois ne sont pas à l’abri d’un retour des Parisiens qui tentent le tout pour le tout. La tension est palpable sur le terrain comme dans les travées du Ray et le temps règlementaire se termine à l’intervention du speaker qui annonce trois minutes de jeu supplémentaire. Les joueurs de la capitale poussent mais Lionel Letizi veille encore sur un bon centre d’Armand que le portier niçois capte parfaitement. Alain Hamer siffle la fin de la rencontre. Les aiglons peuvent savourer la victoire et les trois points qui les propulsent à la sixième place du classement. Ils reviennent à un point de Toulouse et Bordeaux, à trois unités de l’Olympique de Marseille et à sept longueurs de Lyon qui a battu Le Mans, hier soir à Gerland.

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