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9 mai 2024

Girondins de Bordeaux – OGC Nice (3-2) : un petit tour et puis s’en va

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Pour son entrée en lice dans la coupe de la Ligue, le Gym s’est incliné sur la pelouse de Bordeaux (3-2) sans jamais avoir vraiment rivalisé.


Une petite semaine après sa première titularisation avec le Gym en Ligue Europa, Walter Benitez garde la cage niçoise au Matmut Atlantique. Comme face au PSG dimanche, le coach niçois a décidé d’aligner trois défenseurs centraux. Le capitaine Dante est accompagné d’Arnaud Souquet et de Maxime Le Marchand, qui effectue son retour sur la scène nationale 6 jours après avoir joué l’intégralité de la rencontre face à Krasnodar.

Titularisés également face aux Russes, Patrick Burner et Olivier Boscagli occupent respectivement les ailes droite et gauche de la défense rouge et noire. Le trio du milieu de terrain est composé de Mathieu Bodmer , Mika Seri et Vincent Koziello. Enfin, les clés de l’attaque sont confiées au duo Mario Balotelli – Alassane Pléa.

Moins de 72 heures après leur méritoire match nul décroché au Parc des Princes, les Aiglons remettent le couvert, au Matmut Atlantique de Bordeaux, pour leur entrée en lice en Coupe de la Ligue, les clubs européens étant exempts de 16ème de finale.

Si les Rouge et Noir sont entrés plus tard que les autres dans la compétition, ils sont également en retard dans cette rencontre, face à des Bordelais incisifs, qui devaient se racheter après la déroute face à l’AS Monaco samedi dernier (0-4).

Les hommes de Jocelyn Gourvennec trouvent la faille sur leurs deux premières occasions, bénéficiant de largesses et d’erreurs d’alignement d’une défense niçoise expérimentale. Au quart d’heure de jeu, le capitaine Jaroslav Plasil s’intercale parfaitement entre Dante et Le Marchand et, bien servi par Malcom, ajuste Benitez d’un tir en finesse. Souquet revient pour tacler sur sa ligne, mais aidé par son arbitre de surface, M. Letexier valide le but.

A peine plus de cinq minutes plus tard, c’est Jérémy Ménez qui part dans un exploit solitaire, sur la gauche. Sa frappe est repoussée par Benitez… dans les pieds de Laborde qui a suivi et double la mise.

Le Gym réagit, heureusement, pour relancer le match. Balotelli bute une première fois sur Prior (26e). Un quart d’heure plus tard, l’attaquant italien, dos au but, sert Pléa dans la surface. Le meilleur buteur des Aiglons slalome entre trois défenseurs bordelais et trompe Prior d’un petit ballon astucieux (42e). Le match est relancé.

Au retour des vestiaires, Nice essaie d’avoir la mainmise sur le ballon mais se fait punir en contre, sur un but semblable au deuxième : Jérémy Ménez à la frappe, Benitez à la parade et là encore Gaëtan Laborde, esseulé dans la surface, rode et redonne deux buts d’avance à son équipe.

Réussite maximale pour les Girondins, qui ne sont néanmoins jamais rassurés dans ce match. Balotelli de la tête (contré), Le Marchand également de la tête (au-dessus) maintiennent le danger sur le but de Prior. Peinant à trouver des solutions dans le jeu, c’est finalement sur penalty que le Gym revient, après que Donis (qui a remplacé Plea) soit balancé dans la surface par Lewczuk. Super Mario prend le portier girondin à contre-pied alors qu’il reste une dizaine de minutes à jouer (83e). Suffisant pour faire trembler l’équipe locale, qui s’en sort in extremis lorsque Balotelli, décalé sur la droite de la surface remet astucieusement en retrait pour Donis, qui voit sa frappe repoussée sur la ligne par Pallois venu suppléer son gardien.

Cette belle opportunité d’égaliser sera la dernière pour le Gym, contraint de quitter prématurément la Coupe de la Ligue. Cap sur le championnat dorénavant, avec la réception de Dijon dimanche (15h) à l’Allianz Riviera, avant de retourner à Bordeaux pour une revanche mercredi prochain.

La réaction de Lucien Favre :

« On n’a pas bien défendu. Ce n’est pas nos défenseurs particulièrement, c’est l’ensemble de l’équipe qui était moins bien. Nous n’étions pas assez compacts, pas assez bon à la récupération du ballon également. Ils pouvaient trop facilement percuter. On a bien joué les 25 dernières minutes. Avant ça on a eu de la peine à bien défendre collectivement. Le travail défensif c’est un ensemble, et là nous avions trop d’espaces entre nos lignes. Il faut travailler ça, c’est le b.a.-ba du football. »

La réaction de Vincent Koziello :

« Nous avons été désorganisés, et n’avons pas réussi à mettre notre jeu en place. Nous avons manqué de poids offensivement. Mario (Balotelli) et Alassane (Plea) étaient trop esseulés à mon sens. C’est rageant car même en faisant un match très moyen, nous avons l’occasion d’égaliser à la fin. On sort de cette coupe avec des regrets car nous n’avons pas développé notre jeu. On apprend toujours de ce type de rencontres. Contre Dijon (match ce dimanche à 15h) il va falloir que nous ayons une vraie réaction. Le club a fait les efforts nécessaires et j’espère qu’il y aura du monde pour nous soutenir. »

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