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3 mai 2024

Entreprises niçoises : ces leaders qui comptent pour la métropole

Découvrez les acteurs niçois qui boostent l’économie de la métropole, résolue à renforcer son attractivité et à renforcer sa croissance.


Forte de ses 49 communes unies depuis 2012, la métropole Nice Côte d’Azur propose une diversité de filières tant historiques que novatrices : tourisme, sciences du vivant, nouvelles technologies… Cet écosystème vertueux, soutenu par tous les acteurs de la métropole (entreprises niçoises et d’autres villes, association, élus, État…) a développé très récemment une agence d’attractivité qui, à n’en pas douter, permettra à son Eco-Vallée de renforcer sa position parmi les « premiers de cordée » en France comme à l’international. Explications.

La métropole niçoise : une réussite économique remarquable

Avec pour siège la ville de Nice, la métropole Nice Côte d’Azur (NCA) a été lancée le 31 décembre 2011 : une première en France ! Elle a initié de profonds changements dans son territoire, constitué à 80 % de zones rurales ou montagnardes naturelles. Développement économique, rénovation ou construction d’infrastructures modernes, aménagement et urbanisme, gestion des ports, etc., la métropole s’est résolument positionnée en leader économique incontesté dans la région, notamment grâce à son Eco Valley, fer de lance d’une mutation économique azuréenne réussie.

Cette politique volontariste n’a pas tardé à dynamiser l’économie de la métropole qui, en 2018, enregistrait la création de 9300 entreprises et se classait dans les 10 premières métropoles de France en nombre d’entreprises.

Une métropole dynamique portée par la diversité des entreprises niçoises

La dernière étude sur les filières stratégiques, menée par l’observatoire économique SIRIUS et publiée par la CCI Nice Côte d’Azur, montrait avec précision les différents bassins d’emplois en PACA et à Nice en 2014.

On pouvait y noter que les entreprises niçoises captaient près du tiers de l’activité industrielle de la région (1138 établissements enregistrés) autour de trois branches distinctes : l’industrie chimique et pharmaceutique, l’industrie électronique et électrique et l’industrie des métaux. Parmi elles, 37 évoluaient dans l’industrie chimique pour un chiffre d’affaires estimé à 30 M€.

Autre secteur : les technologies de l’Information et de la Communication (TIC). On comptait alors 430 entreprises niçoises réalisant un chiffre d’affaires de 262 M€ sur des métiers très diversifiés : Internet, conception de logiciels, réseaux et télécommunications, composants et systèmes électroniques, services associés.

À cela s’ajoutaient les entreprises niçoises évoluant dans le secteur du tourisme ou de la silver économie, entre autres.

Un développement du tertiaire accéléré

Aujourd’hui, les tout derniers chiffres publiés par l’INSEE sur les acteurs composant le tissu économique de la métropole NCA indiquent que de nombreuses entreprises niçoises et azuréennes œuvrent en grande majorité dans le secteur tertiaire :
• 31 % dans les services marchands aux entreprises
• 27 % dans le commerce, transport et activités touristiques
• 22 % dans les services marchands aux particuliers.

Cette santé des entreprises niçoises et azuréennes du tertiaire se reflète également dans les nombreux succès qu’elles remportent chaque année.

Il en est ainsi de Teach On Mars, basée à Sophia Antipolis, et dont la dernière levée de fonds de 7 millions d’euros début 2019 a permis d’ouvrir des bureaux à Milan et à Londres. En effet, la start-up 100 % mobile first a pour objectif de repenser l’apprentissage dans un monde digitalisé où l’offre « e-Learning » a atteint ses limites. Mais son monde ne se borne pas aux frontières de l’hexagone. Elle affiche sans complexe son ambition internationale qui lui réussit plutôt bien jusqu’à présent.

Autre petite pépite, une entreprise niçoise : Ellcie Healthy qui vient de boucler une levée de fonds de 2,7 millions d’euros. Lancée par Philippe Peyrard, la start-up a conçu et commercialise des lunettes intelligentes et connectées grâce à une quinzaine de capteurs embarqués. Ainsi, il est possible de mieux gérer sa santé, son bien-être et sa sécurité, notamment en cas d’endormissement au volant.

On peut également citer l’attribution l’an passé du Trophée INPI, catégorie Recherche, au laboratoire niçois I3S. Installé à Sophia Antipolis, ce laboratoire, spécialisé dans l’intelligence artificielle appliquée aux sciences de l’information et de la communication, illustre à merveille la cohabitation réussie du monde de la recherche et celui des entreprises niçoises à travers le parcours de son directeur, Olivier Meste.

Les entreprises niçoises et azuréennes en progression timide, mais constante…

Au milieu de toutes ces innovations qui anticipent le monde de demain grâce au big data et au machine learning, il est à noter que l’industrie progresse. En effet, la métropole compte désormais 2 429 entreprises niçoises et azuréennes. Cela s’explique principalement par la volonté de développer des pôles d’activité très dynamiques, à l’instar du parc de Carros qui regroupe, depuis les années 60, tout type d’activités industrielles et logistiques et services associés et compte de grandes signatures comme Schneider Electric, Arkopharma, Virbac, Cari, Malongo, etc. On peut aussi citer le parc d’activité de La Vallière qui s’étend sur 15ha sur la commune de Saint-André de la Roche et regroupe 55 entreprises dans les domaines des matériaux, de la métallurgie et mécanique, telles les sociétés Hydrosanté, Métallurgie Rognone, Sud-Est Fermeture, Ciel, l’atelier Sibon, Façon’age, Azur Alu, Sertem…

Si le nombre d’entreprises dédiées à l’industrie reste donc encore faible au regard du tertiaire, leur tendance haussière qui se confirme d’année en année laisse présager une embellie, d’autant plus que la métropole met les grands moyens pour booster l’implantation d’entreprises sur son territoire.

Un nouvel outil pour booster la croissance des entreprises niçoises et azuréennes

Lors des 9èmes Rencontres économiques territoriales organisées par l’UPE06 (Union pour les Entreprises) en collaboration avec la CCI Nice (06) Côte d’Azur, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur, s’est exprimé sur la création de la nouvelle agence d’attractivité économique de la métropole.

« Nous avons besoin d’un outil performant en matière de communication pour fédérer à la fois la politique industrielle, la politique touristique, la politique culturelle ; attirer des investissements ; défendre un plan local d’urbanisme extrêmement compétitif pour attirer de nouvelles entreprises sur notre territoire, donc voilà c’est tout cela que nous fédérons à travers notre nouvelle agence d’attractivité » a-t-il ainsi déclaré à cette occasion.

Et, les attentes sont grandes. Philippe Renaudi, président de l’UPE 06, souhaite que la création de cette nouvelle agence d’attractivité favorise l’installation des entreprises niçoises dans l’Eco Valley, centre multimodal permettant de rayonner en France comme à l’international. Son crédo : permettre aux entreprises de bénéficier d’un foncier attractif, tout comme à leurs collaborateurs afin de réduire leurs trajets domicile-travail. Il aime d’ailleurs préciser que le tramway dépose déjà les usagers devant les terminaux 1 et 2 de l’aéroport de Nice : une connectivité directe, enjeu de développement pour un territoire, que le Grand Paris n’atteindra que lors des Jeux olympiques…

Pour conclure, il est de nombreuses entreprises niçoises qui permettent à la métropole NCA de briller en France comme à l’étranger, particulièrement dans le secteur du tertiaire (NTIC, science du vivant, silver économie…). Leur dynamique est portée par l’ensemble des acteurs institutionnels qui concourent à créer un cadre entrepreneurial favorisant l’initiative et les investissements. La création de cette nouvelle agence d’attractivité va les booster davantage. Pour y parvenir, elle pourra compter sur des infrastructures de qualité et interconnectées, à l’image de l’aéroport de Nice (06) considéré comme une « manne non négligeable d’attractivité pour le territoire et surtout une capacité des entreprises à pouvoir bénéficier de cette entrée sur le monde » par Jean-Pierre Savarino, président de la CCI Nice Côte d’Azur. Gageons que toutes les entreprises azuréennes y trouveront les moyens de prendre leur envol en toute sérénité…

INSEE Statistiques locales

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