Récupération de Donnèe
17.2 C
Nice
27 avril 2024

Rose Calvino, quand Nice se colore sur la toile …

Derniers Articles

Si vous lui posez la question : « Quelle est la plus belle ville du monde ? ». Sans hésitation, elle vous répondra : « C’est Nice. La Côte d’Azur, c’est tellement magnifique ! »

3-52.jpg C’est tellement merveilleux qu’elle en a été inspirée. Mais pas n’importe comment ou plutôt vous dirais-je tout à fait différemment !

Avec un oeil nouveau, elle colore et redonne vie à ce paysage niçois du XIXième siècle. Un paysage qui ne s’effacera plus grâce à ces toiles !

Un style novateur diront certains. C’est vrai. L’art naîf de Rose est différent, empreint de « joie de vivre et de fraîcheur enfantine ». Ses peintures vivent. Le soleil brille. La mer glisse doucement sur les galets. Si on tend l’oreille, on devine même les discussions des « Bugadières » et les conversations des passants de la Place Masséna où le tram et les voitures se mariaient déjà. Retour dans le passé. En 1900 exactement. Un véritable voyage de couleurs que vous fait partager Rose Calvino à travers ses toiles uniques.


Nice-Premiere : Rose, comment décrirais-tu ta peinture ?

Rose Calvino : Ma peinture pour moi c’est un art naïf stylisé, contemporain. Je suis un peintre d’aujourd’hui et autodidacte. Je suis « tombée » dans la peinture très jeune. Je n’ai pas fait les beaux-arts mais j’ai eu un bon professeur qui, malheureusement, est mort, il y a 27 ans : Emile CROCIANI, mon parrain d’adoption. D’ailleurs, il m’a peinte en train de sucer le pouce quand j’avais 8 ans (Sourire). Aujourd’hui ses œuvres sont exposées au musée d’art naïf Anatole Jakovsky.

Mais ce n’est pas vraiment lui qui m’a appris à peindre, enfin indirectement. Je le regardais peindre. Je l’accompagnais pour faire ses croquis. Il peignait beaucoup les villages de l’arrière pays : La Roquette, Levens … Il était en admiration devant les histoires, les odeurs anciennes, les rues … Quand je marchais à côté de lui, ça prenait la tournure d’une histoire, chaque petit coin de ruelle devenait vivant…Il faut se souvenir de tout ce qu’il y a car tout ce qu’il y a c’est grâce aux anciens.

N-P : Quelle est ta source d’inspiration ?

R.C. : Je suis en admiration devant les cartes de Giletta. J’ai toujours aimé ses cartes. Mais j’ai constaté qu’à la longue, le papier s’abîme et mettre ses cartes sur toile c’est une manière de ne pas les effacer.

C’est pour cette raison que j’utilise la peinture à l’huile de lin sans sédatif de première qualité mais je l’utilise à l’ancienne avec le séchage naturel c’est à dire pour une grande toile, il faut compter 6 à 8 mois de séchage.

N-P : Avec tes pinceaux, tu colores Nice, Cagnes sur mer …. Quel a été le déclic ?

R.C. : J’aime ma ville. J’aime la Côte d’Azur et pour moi ça représente toute mon enfance et ma jeunesse. J’ai toujours dessiné depuis toute petite dès l’âge de 5 / 6 ans. Lorsque j’étais malade, mon père m’achetait à chaque fois des crayons de couleurs et du coup je dessinais souvent.

5-35.jpg
N-P : Quelle est ta première toile ?

R.C. : Ma première toile que j’ai peinte représente le quai des Ponchettes parce que c’est le départ de Nice. C’est par là qu’arrivaient les bateaux. C’était le seul endroit où je venais avec mes parents, on voyait les pêcheurs tirer les filets avec les poissons. Ce lieu, c’est mon enfance mais également ma jeunesse, c’est là qu’on allait se baigner, au Castel.
N-P : Tes peintures ont un style particulier comme si elles étaient emprises de couleurs et de vie. Comment es-tu tombée dans tes couleurs ?

R.C. : La couleur, c’est la fraîcheur, la gaieté … On retrouve tout dans les couleurs ! J’aime aussi fabriquer mes propres couleurs, des mélanges aussi pour retrouver des couleurs chaudes qui représentent notre ville de soleil et de chaleur. La baie des anges, ça veut tout dire ! C’est la vie !

N-P : L’art naïf pas seulement ?

R.C. : En effet, mais pour le moment c’est ce que j’aime et c’est ce que j’ai appris à peindre par rapport à mon regard, à mon regard sur les œuvres de mon parrain adoptif. Il faisait du naïf aussi et moi, je dois encore avoir un côté enfant en moi. (Sourire)

N-P : Une personne peut-elle te commander une toile ?

R.C. : Bien sûr sur www.rosecalvino.com

6-30.jpg N-P : Cette année, tu es dans le Dictionnaire des cotations artistes 2007 de Drouot, fière ?

R.C. : Reconnaissance personnelle et fière que le nom de Calvino ne s’éteindra pas !

N-P : On t’a même sélectionné pour participer à la Biénale de Florence en décembre 2007 ! Comment tu t’es fait connaître ?

R.C. : J’ai fait une première exposition à Vence. C’est une association qui m’a proposé de faire des expositions dont une de mes premières fut celle à la mairie annexe de Cagnes sur mer. Une journaliste spécialisée dans la peinture m’a dit un jour :  » Vous n’êtes pas dans une route mais dans une autoroute. Alors, allez-y doucement car ce que vous faites est unique. »
Ensuite j’ai fait la Semana Nissarda, je suis passée sur Fr3, j’ai fait une exposition au centre culturel de Fabron, à la mairie de Gilette, à Cuneo. J’ai été énormément médiatisée … et par le net également j’ai actuellement beaucoup de fans ! (Sourire) J’ai même été contactée par une galerie d’art de San Diego et également par la maison d’édition d’Albe pour être dans le Catalogue des Cotations de l’art moderne et contemporain, avec des artistes connus, reconnus et des nouveaux.

N-P : Cette année, on va fêter le bicentenaire de Guiseppe Garibaldi. Tu nous prépares une petite surprise ?

R.C. : Oui, à suivre et à voir ! (Sourire)

N-P : Où peut-on voir tes toiles ? Des expositions en prévision ?

R.C. : Sur le www.rosecalvino.com mais elles ne sont pas toutes présentes.

Et côté, exposition…à suivre ! (Sourire)

N-P : Il paraît que tu enseignes aussi ton art dans un centre hospitalier ? Comment est-il perçu ?

R.C. : Oui, au service de gériatrie en caritatif. C’est beau de voir des personnes âgées qui s’expriment à travers une toile et certains ont un don qu’ils n’ont pas su exploiter ! Elles aiment beaucoup. Et il y en a de plus en plus !

N-P : Rose, aurais-tu un petit scoop pour Nice-Premium ?

R.C. : Tout le bonheur que j’ai à l’intérieur de moi, j’aimerais le faire partager à travers mes toiles parce que tout ce que je peins c’est l’amour, le bonheur, la joie et la fraîcheur ! Regarder une toile, c’est s’évader et oublier tous les petits soucis du quotidien !!!! (Sourire)

Site Internet : www.rosecalvino.com

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages