Qu’est-ce qu’elle a sa gueule ?
Quelque chose qui ne va pas ?
Elle ne vous revient pas ? «
Aujourd’hui, le rockeur niçois qui a explosé l’audimat de la Star Ac’5 poursuit sa route avec authenticité et passion : Un opus composé de 12 chansons » qui ne ressemblent qu’à lui » est dans les bacs et une tournée d’été s’annonce.
Pascal, qui a quinze années de scène derrière lui, peut enfin se faire plaisir et exprimer son talent.
Vendredi 7 juillet à 17h30, il vous montrera qu’il a du coffre à revendre lors du showcase organisé à la Fnac de Nice.
En attendant, Nice-Première est allée à la rencontre de cette artiste avec un « Grand A ».
Nice-Première : Votre album est sorti le 19 juin dernier, soit a peu près 7 mois après être sorti de la Star Academy, rapide ?
Pascal Mono : Une partie de cet album avait été maquettée avant que je participe à l’émission. J’ai accepté de passer les castings dans le but de démarcher Universal… 10 années d’écriture et de rencontres, 2 mois de travail entre février et mars 2006 pour « Intact ». Pas si rapide que çà en fin de compte…
N-P : Le titre de votre album -« Intact »- est-il un clin d’œil à cette émission de télé-réalité ?
P.M. : Si on veut bien sûr… De façon plus générale, 20 ans de travail n’ont pas atteint l’esprit dans lequel je suis depuis mes débuts. Ce titre s’est imposé un beau matin comme une sonnerie de réveil !
N-P : En écoutant votre single « Mon époque », on a l’impression que cette chanson a toujours existé dans le répertoire de la chanson française. On la retient facilement.
P.M. : Merci… Vous voulez dire que c’est un tube ? En tout cas cette chanson a été écrite en ½ heure au studio, elle fait partie des plus évidentes de l’album.
N-P : Pourquoi avoir fait une reprise de Led Zeppelin ?
P.M. : En chanson cachée (attendre 10 secondes après la fin de l’album) je trouvais cela intéressant d’exploiter cet enregistrement totalement acoustique. Led Zep m’a donné envie d’apprendre la guitare… Et la guitare m’a amené de façon naturelle au chant…De l’avis de mon entourage ce guitare/voix est peut-être mon plus bel enregistrement…
N-P : Quand vous étiez à la Star Academy, vous aviez déjà un look, un style bien à vous, une présence sur scène incroyable et une voix : qualité incontestable d’un chanteur. Peut-on dire que la Star Academy ne vous apporté que la célébrité ?
P.M. : N’en jetez plus !…
Pas seulement… Une belle expérience qui m’a appris à gérer différentes sortes de pression et une belle rencontre : Christophe Pinna. Mais surtout ce que je souhaitais : Un beau contrat et un premier album que je revendique et que j’ai hâte d’aller défendre sur scène.
N-P : Patrick Eudeline, « icône des années punks, dandy explosif et subversif », a écrit un texte pour vous. Il a dit en particulier « Eux sont là pour la gloire. Pascal Mono était là pour survivre » Qu’en pensez-vous ?
P.M. : Vrai, même si le mot « survivre » est un peu fort… je trouve ça génial que Patrick Eudeline ait accepté de rédiger le communiqué de presse pour l’album. Il a entre autres contribué à fonder « Rock & Folk » et sa réaction me conforte dans l’idée que j’ai eu raison, même d’un point de vue moral. Le show-biz français et même international a toujours été âpre et difficile à percer pour les auteurs-compositeurs-interprêtes.
N-P : Parmi les duo que vous avez interprété lors des primes time de la Star Academy, j’en ai retenu deux : Michel Sardou et Johnny Hallyday, les deux plus grands chanteurs français. Et vous lesquels me citerez-vous ?
P.M. : Paul Anka et Johnny Hallyday !
N-P : Les avez-vous revus ?
P.M. : J’ai revu Johnny deux fois…La première aux NRJ Music Awards et la seconde au Palais des Sports, sur sa tournée…Les deux fois nous avons reparlé du duo sur « Ma Gueule ».
N-P : Quels conseils donnerez-vous à ces jeunes groupes de musique ?
P.M. : Eclatez-vous, accrochez-vous !
N-P : Un groupe qui vous tient particulièrement à cœur ?
P.M. : Il y en a tellement… Led Zeppelin, Aerosmith, Les Stones, Radiohead, The Verve… pour ne citer qu’eux. Ah oui, Les Pink Floyd ! et plus récemment Archive, Cold Play…
N-P : Que pensez-vous de la scène locale ?
P.M. : Il n’y a pas assez de petites et moyennes structures… La plupart des groupes sont obligés de jouer des reprises pour exister. Sinon j’aime bien les Dum Dum Boys, Eon Mégahertz, Blah Blah, Ozcar…
N-P : Comment définissez-vous votre « époque » ?
P.M. : Paradoxale, voire absurde…Phénoménale voire monstrueuse… Mais le mieux si vous voulez savoir ce que j’en pense, c’est encore d’écouter la chanson…
N-P : Comment s’appelle votre « étoile » ?
P.M. : « Les Etoiles ne s’embarrassent pas… » des noms qu’on leur donne… La première qui brille dans le ciel, l’Etoile du Berger… Celle qui indique le Nord… Et par les temps qui courent il convient de ne pas le perdre.
N-P : Quelle différence y a-t-il entre Pascal Maunoury et Pascal Mono ?
P.M. : Pascal Maunoury est inscrit à l’état civil et Pascal Mono à la Sacem… Maunoury fait des concessions, discute… Mono n’en fait pas, il est à prendre en bloc.
N-P : Le 7 juillet, un showcase à Nice, le 22 août à Cannes. Heureux de retrouver la Côte d’Azur ?
P.M. : Bien sûr, comme de retrouver les miens…
N-P : Et pour terminer, si je vous dis « Premier ou Première » à quoi ou à qui pensez-vous ?
P.M. : A « Nice-Première » petits canaillous !
N-P : Merci, Pascal.
Site Internet : www.pascal-mono.com
Vous pouvez regarder son clip sur ce lien : Clip
