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6 mai 2024

Exposition au Museaav

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Le 6 mai dernier a eu lieu au Museaav le vernissage d’une exposition de trois artistes contemporains.


Sculpture de Jean-Charles Stora
Sculpture de Jean-Charles Stora
Venez découvrir au sous-sol de l’usine graphique du Museaav trois artistes. Dans le décor désaffecté de ce lieu ouvert à l’art contemporain, le style différent de ces trois créateurs trouve toute leur expression. L’exposition offre la possibilité d’approcher l’art actuel à travers trois vecteurs : la peinture avec Elana, la photographie avec David de Franceschi et la sculpture avec Jean-Charles Stora .

Elana

Elana est poète, compositeur-interprète, peintre et vient de l’Est. Cela se ressent dans ses oeuvres. Pleines de silence, ses peintures sont des oeuvres figuratives colorées. Avec des aplats de couleurs vives, la peintre dresse des paysages, des postures, évoque des natures mortes avec discrétion. Jamais agressives, ses oeuvres doivent parfois se laisser dompter ne laissant filtrer toute leur signification qu’après accommodation. Ainsi de la « Reine rouge », où l’on distingue le port hiératique d’une femme dans le tumulte de rouge et jaune.

David de Franceschi

Sur fond noir, se détachant des murs noirs, le travail de David Franceschi ne laisse pas indifférent. A travers son objectif, il scrute le monde désincarné de l’usine. Ses natures mortes sont violentes par leur premier abord froid. Puis l’impression s’atténue et c’est la vie qui éclaire les photos. David de Franceschi traque la nature qui reprend ses droits ou le signe d’une civilisation pas si lointaine.

Jean-Charles Stora

Les sculptures de Jean-Charles Stora sont un défi à l’épure. Posées dans des niches, elles ébranlent par leur légèreté. Alliant l’acier à la pierre, la craie, le bois, c’est un retour aux sensations primitives. Balancement dans le temps et l’espace. Avec leurs miroitements, leurs jeux d’ombre, les sculptures font parler la matière. L’acier par un travail patient se laisse dompter , une boule parfois vient dans un jeu d’équilibre en atténuer la rudesse. « Aubrac » et « Coquelicot » sont deux oeuvres figuratives très réussies, pleines de douceur et de fragilité…

Ne ratez donc pas cette exposition qui se poursuit tout au long du mois et qui met un peu de finesse dans ce monde de brutes…

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