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10 mai 2024

Voeux 2018: il y a encore un espoir pour le futur du PS ?

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Après l’annus horribilis qui a été le 2017, les socialistes se souhaitent un meilleur 2018. En tout cas, ce sera difficile de faire pire !

En attendant le résultat du Congrès national qui devra élire le secrétaire national et dégager une ligne politique « unitaire », on en est à se demander s’il y encore une place pour un parti divisé , débridé. Non pas que dans le traditionnel rival , la droite républicain, les choses aillent mieux mais tout de même .

La situation dans les Alpes-Maritimes n’a jamais été facile mais là on a touché le fond: les deux bastions de la présence sont restés Mouans-Sartoux et Valbonne.

Au Conseil Municipal de Nice, il n’y a que 3 conseillers, au Conseil Métropolitain le rapport avec la majorité est encore plus net, au Département, il n’y a qu’une seule représentante.

Quoi faire ? par où repartir ? Les inscrits fondent ( on en compte 7/800 mais on verra combien viendront voter le 29 mars pour l’élection nationale et départementale).

Il y a quelques jeunes de valeur, quelques fidèles plein de bonne volonté mais dire que le parti existe et pèse dans le débat …


Avec ses prémices pas facile être le secrétaire d’un « club de rescapés » et Xavier Garcia le sait avec la lucidité intellectuelle qui est la sienne.

« On est encore vivants » a dit à la cinquantaine de militants réunis au siège de la fédération pour la traditionnelle galette des rois- en appelant au travail en toute discrétion qui a été fait pendant les mois suivants la double défaite électorale du printemps de l’année dernière , qui a mis fin à bien des carrières politiques et provoqués le départ du parti de certains ténors.

Localement, le leader historique Patrick Allemand se définit « un socialiste marcheur » , (c’est tout dire), et il joue une partition en solo.

Pour Xavier Garcia il faudra, sous peine de disparition, de prendre résolument le chemin de la rénovation si on veut reconstruire le parti et « non pas mourir à petit feu » et prendre acte de la fin du clivage droite/gauche qui était un quelque sorte une sinécure électorale .

Pour lui, « il y a un espace politique entre la gauche et Macron », encore il faut choisir si l’objectif est d’être un parti de gouvernement ou si l’attrait de l’opposition l’emporte.

La question n’est pas anodine quand , lors du dernier quinquennat , les « frondeurs » ont été des opposant coriaces et plus efficaces que la droite , arrivant à présenter une motion de censure contre le gouvernement .

Avec de telles crédentielles , les doutes sont plus que permises. Comment reformer le parti avec des dirigeants pareils ? Comment réactiver un laboratoire d’idées, être force de proposition, définir des politiques publiques modernes avec de tels cadres ?

Alors on a beaucoup de respect pour Xavier Garcia quand il dit  » il faut être fiers d’être socialistes » mais après ?

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