En ce jeudi 21 septembre, la journée internationale de la paix a été mise à l’honneur à Nice. Dans le grand salon de la Villa Masséna, trois personnalités ont été récompensées pour leurs actes pacifiques. Catherine Camus, Mustapha Chérif et Jean-Pierre Raffarin sont les trois lauréats.
Le prix Emir Abd-El Kader pour « la promotion du vivre-ensemble et la coexistence pacifique en Méditerranée et dans le monde » a été remis à trois lauréats.
Pour commencer la cérémonie, Catherine Camus s’est vue remettre la distinction de la ville d’accueil du prix Emir Abdelkader. La fille d’Albert Camus a consacré sa vie à gérer l’œuvre de son père. Elle a été choisie, pour son incarnation “d’un idéal qui était celui Abdelkader et que défendait également votre père Albert Camus. Celui du dialogue, de l’échange et de la compréhension mutuelle”, déclare Christian Estrosi maire de Nice.
« Non, la paix ne tombe pas du ciel »
Le deuxième lauréat pour la rive Sud de la Méditerranée est le professeur Mustapha Chérif. L’homme de lettre algérien de 73 ans destine son existence au dialogue interreligieux, écrivain, philosophe et chercheur en sciences humaines. Il est décrit par le président de la métropole Nice Côte d’Azur comme “un grand artisan de la paix”. Le professeur choisit, lors de son discours, de citer l’Emir Abdel Kader à l’honneur ce jour. “Le meilleur ou le plus utile dans l’être humain est celui qui est le plus utile à l’humanité”, rapporte-t-il.
Pour clôturer la cérémonie, c’est un ancien Premier ministre de la Ve République qui a été choisi pour représenter la rive nord. Jean-Pierre Raffarin est d’abord député européen puis sénateur. En 2002, il est nommé Premier ministre par le président Jacques Chirac. L’ancien président des Leaders pour la Paix proclame que “Non, la paix ne tombe pas du ciel. La paix, c’est un travail, c’est un effort, c’est une volonté. La paix mérite qu’on fasse des efforts.”
