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13 mai 2024

La Grèce a-t-elle un avenir dans la zone euro ?

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La réunion de l’Eurogroupe et de l’Eurozone d’hier n’a finalement sorti qu’un agenda:
Au plus tard, Alexis Tsipras doit rendre ses propositions, détaillées, jeudi, avant une nouvelle réunion de l’Eurogroupe samedi et une réunion des 28 pays de l’UE dimanche.

Pour François Hollande, « un accord est encore possible ». Le président de la République y croit, mais Angela Merkel n’est « pas exagérément optimiste ».

Mais attention: un plan de Grexit est « prêt ». Un scénario « détaillé » est envisagé, selon Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne.

Les prochaines heures et jours seront donc cruciaux pour juger de l’appartenance du pays à la monnaie unique, et à sa place en Europe après le référendum de dimanche qui, à plus de 60%, a rejeté l’austérité et la rigueur.

Dire « NON » est une affirmation mais ce n’est pas une autre option.

Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, a certes gagné, il a compacté Syriza avec ses alliés d’extrême gauche et droite et a renforcé sa position personnelle en « décapitant » son opposant et prédécesseur, Antonis Samaras.

Toutefois, cela ne lui donne pas pour autant de poids supplémentaire dans les négociations avec les créanciers et l’Europe, et ce malgré la démission de son ancien ministre de l’Économie, le controversé et baroque, Yanis Varoufakis qui avait proclamé:  » Je me ferai couper le bras plutôt que de signer un accord ».

Pour l’instant, c’est sa tête qui a été coupée après que Christine Lagarde (FMI) avait publiquement souhaité avoir des négociateurs « adultes ».

La situation peut-elle être sauvée in extremis ? Rien n’est moins sûr, malgré les discours d’apaisement des chefs d’État et de gouvernement.

Tout le monde sait que la Grèce qui a demandé 7 milliards pour des besoins urgents, aura nécessité, d’ici 2018, de 50 milliards d’euros.

Dans ce cas, il est préférable de montrer patte blanche, être moins arrogants et ne pas se positionner en victime : un bras de fer entre l’UE et Athènes pourrait bien, cette fois, tourner en défaveur de la Grèce.

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