C’est parti, la course aux soldes est définitivement lancée au grand bonheur des milliers de niçoises et de niçois en quête de la bonne affaire du moment.
Quatre semaines bien remplies qui transformeront les commerces et entreprises de la Côte d’Azur en une braderie géante qui proposera les invendus de la saison hivernale à des prix défiant toute concurrence.
A Marseille, ce seront finalement six semaines qui seront accordées aux commerçants locaux afin de compenser le manque à gagner inhérent à la grève de la RTM qui a paralysé la ville durant près de 50 jours.
Une même requête pour le chantier du tramway
« Ce serait juste que nous (les commerçants niçois) puissions aussi bénéficier de cette mesure. Les travaux du tramway ont entraîné une perte évidente de notre chiffre d’affaire et deux semaines de soldes en plus pourraient nous permettre de combler ce déficit. »
L’avis de Pierre, commerçant sur une grande avenue niçoise, semble être partagé par l’ensemble de ses voisins et collègues qui se posent un bon nombre d’autres questions : « Pourquoi à Marseille et pas à Nice ? Qui a décidé de prolonger la période de soldes à Marseille ? Pourquoi personne n’a eu cette initiative à Nice ? »
A bien y réfléchir, il aurait été assez logique que les commerçants niçois puissent, eux aussi, bénéficier de cette dérogation obtenue par le Préfet de Région afin de compenser les pertes inhérentes au chantier du futur tramway de leur cité.
A l’heure où le Ministre de l’économie, M. Thierry Breton, propose de multiplier la fréquence des soldes, pourquoi ne pas espérer que l’un de nos élus locaux n’enfourche son cheval de bataille pour arracher ces deux semaines supplémentaires qui combleraient certainement une multitude de commerçants et d’entreprises locales.
Alors Messieurs et Mesdames les élus, qui s’y colle ?
Franck Viano
