Initialement prévu pour recevoir l’alternance du championnat du monde complet avec Hawaï, Nice se consolera avec l’organisation du semi-Ironman. Une épreuve de haut niveau saluée par les grands noms du triathlon.
Coup de théâtre dans le calendrier du triathlon mondial : la ville de Nice n’accueillera finalement pas la prochaine édition complète du Championnat du monde Ironman en 2026, comme prévu dans l’alternance avec Kona (Hawaï). À la place, la capitale azuréenne organisera les championnats du monde de l’Ironman 70.3, l’équivalent d’un semi-Ironman, les 12 et 13 septembre 2026. L’annonce a été faite ce mardi par Christian Estrosi, maire de Nice, ce mercredi 30 avril.
Une reconnaissance sportive de poids
« Cette nouvelle édition du championnat du monde 70.3 viendra renforcer encore notre position de capitale du sport, s’est réjoui le maire. Après avoir accueilli l’Ironman complet en 2023, cette prolongation confirme la capacité de Nice à organiser les plus grands événements sportifs internationaux. » Présent lors de l’annonce, Scott DeRue, PDG du groupe Ironman, n’a pas caché son enthousiasme : « Le 70.3 attire l’élite mondiale du triathlon. Ce sont des médaillés olympiques, des champions du monde qui viendront s’affronter ici, dans un décor absolument unique. »
L’Ironman 70.3, aussi appelé « half », comprend 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied. Moins long que le format complet, mais tout aussi relevé. L’événement attirera des milliers d’athlètes venus du monde entier, et génèrera des retombées économiques et touristiques importantes pour Nice et ses environs.
Nice, site historique du triathlon
Parmi les intervenants de marque, Daniela Ryf, dix fois championne du monde de triathlon et victorieuse ici même à Nice, a salué le cadre d’exception que représente la Côte d’Azur : « Nice, c’est un lieu historique pour notre sport. J’y ai gagné un de mes titres les plus marquants. » Elle a aussi souligné la spécificité du parcours : « Ce qui rend cette course unique, ce sont les portions de montagne. Elles sont très exigeantes, mais… au moins on peut admirer les paysages ! » plaisante-t-elle.
