Scal, ambassadeur d’Asura, dévoile les coulisses d’une équipe Esport en pleine ascension. Entre ambitions compétitives et création de contenu ont vous plonge au cœur d’un projet Esport authentique et prometteur.
Scal, ambassadeur emblématique de l’équipe Asura, nous partage les origines, les ambitions et les valeurs d’une structure Esport en plein essor sur la scène française. Basée dans les Alpes-Maritimes, Asura s’est principalement fait connaître grâce à Super Smash Bros Ultimate et à une approche qui combine performance sportive et création de contenu. L’arrivée récente du joueur européen Mezcaul a marqué un tournant majeur pour l’équipe, accentuant ses ambitions et renforçant sa visibilité. Entre défis compétitifs, engagement communautaire et vision stratégique, Scal dévoile les coulisses d’une équipe qui aspire à fédérer les joueurs tout en restant fidèle à ses racines régionales et à son identité authentique. Découverte d’un projet Esport ambitieux à taille humaine.
Interview de Scal :
Peux-tu nous présenter rapidement l’équipe Asura et ce qu’elle représente pour toi ?
Scal : « L’équipe Asura, c’est une équipe Esport basée dans les Alpes-Maritimes, présente sur plusieurs jeux vidéo, mais principalement sur Super Smash Bros Ultimate. Pour moi, c’est presque une famille. Ce sont de très bons potes avec qui je partage les mêmes idées et la même vision des choses.
Quelle est la philosophie ou l’état d’esprit que vous essayez de véhiculer chez Asura ?
La philosophie est claire : on voulait être une équipe cool, qu’on ait envie de suivre. Une équipe appréciée non seulement sur le plan sportif mais aussi sur le plan visuel. Contrairement aux autres équipes qui interagissent très peu avec leurs présidents, nous avons ce privilège de pouvoir échanger énormément d’idées, ce qui nous permet de progresser très rapidement.
Comment l’équipe s’intègre-t-elle dans la scène Esport de la Côte d’Azur et plus largement en France ?
Dans le milieu Smash Bros, elle s’intègre vraiment très bien. On a même été nominés parmi les meilleures équipes de l’année par le streamer IB et ses ‘Awards de l’année‘. On est un peu connus dans les Alpes-Maritimes, un peu moins au niveau régional, mais on est surtout reconnus pour notre création de contenu et notre capacité à attirer un public plus large. Au niveau national, on est encore très petits, mais notre objectif est de se faire un nom localement et dans une niche précise autour de Super Smash Bros Ultimate.
Selon toi, quelle est la place d’Asura aujourd’hui dans la scène compétitive Smash française ?
Ce qu’on souhaite, c’est avant tout fédérer un groupe et donner la parole à ceux qui ne l’ont pas forcément. Au début, on s’est implantés à Lyon qui avait une scène extrêmement active, mais trop peu connue à notre goût. On leur a permis de s’exprimer davantage avec le recrutement de Gin, Mocra et Rehann. On veut surtout fédérer autour de nous.
Est-ce qu’Asura a des ambitions de s’imposer davantage à l’international, notamment en Europe ou même au-delà ?
Pas forcément. C’est déjà important pour nous de se faire une place en France, et cela attristerait un peu nos fans qui cherchent à être représentés dans le cercle national. Nos ambitions sont donc départementales, régionales et nationales.

Vous avez récemment recruté Mezcaul, l’un des meilleurs joueurs européens. Comment s’est passée cette collaboration ?
Le recrutement de Mezcaul s’est fait très naturellement. Au tout début, il avait hésité entre Asura et Oplon. Son choix s’était porté vers l’équipe Oplon pour sa portée et son budget plus important. Mais en parallèle, on continuait à bien échanger, notamment parce qu’il est assez proche d’Hugzbo (joueur et vidéaste pour Asura), Gin et moi. Quand le projet Oplon a perdu de la vitesse et qu’il ne retrouvait plus les valeurs qu’il cherchait, son intégration chez nous s’est faite naturellement.
Que représente l’arrivée d’un joueur de ce calibre pour l’équipe et son image ?
C’était un choc pour certains, d’autres le sentaient venir après son départ d’Oplon. Personne ne pensait qu’on aurait le budget pour le recruter. On s’est pliés en quatre pour Mezcaul, conscients de l’importance de ce recrutement, et nous en sommes vraiment fiers.
Y a-t-il d’autres projets de recrutement ou de développement que vous pouvez déjà partager ?
Actuellement, nous avons fait table rase sur beaucoup de jeux. Je pense qu’on va se concentrer sur Smash Bros et sur la création de contenu. Asura, c’est de l’esport, mais il ne faut pas oublier que c’est aussi énormément de création de contenu. On ne souhaite pas pour l’instant recruter d’autres joueurs, car Mezcaul représente déjà beaucoup en termes de budget et d’investissement. Nous ne voulons pas faire d’ombre à Mezcaul ou à Gin.
Quel est ton rôle exact au sein d’Asura en tant que créateur de contenu et ambassadeur ?
Mon rôle, c’est surtout d’avoir une image constante en tant qu’ambassadeur à travers mes vidéos, mes apparitions en stream, etc. L’idée était vraiment que les gens se disent qu’Asura, c’est la structure de Scal, même si ce n’est pas totalement le cas. J’ai participé à une grande partie de la fondation. Aujourd’hui, la structure se porte très bien et évolue d’elle-même. Mon rôle consiste aussi à être une figure pour l’équipe et à donner des conseils pour toujours progresser.
Comment arrives-tu à concilier la création de contenu avec le suivi de l’équipe en compétition ?
Étant donné que je suis très présent sur Smash Bros, j’arrive facilement à suivre ce qui se passe. Je connais très bien la scène nationale, donc cela se fait naturellement pour moi de concilier création de contenu et suivi de l’équipe. Le plus exigeant, c’est de réussir à suivre les autres projets d’Asura, comme la création de tournois ou de maillots. Étant une image d’Asura, j’ai même perdu 15 kg en trois semaines pour prendre les photos des nouveaux maillots. J’essaie de m’investir au maximum.
Penses-tu que la création de contenu est devenue indispensable pour développer une structure Esport aujourd’hui ?
La création de contenu est indispensable. Aujourd’hui, tu as deux choix : soit tu as un gros budget et tu te concentres pleinement sur les performances sportives, soit tu te concentres sur la création de contenu. On s’est inspirés de BMS, une des meilleures équipes françaises. Nous sommes plus petits qu’eux, mais nous tendons à les rejoindre.
Où te vois-tu avec Asura dans deux ou trois ans, sachant qu’un nouveau Smash se prépare ?
Je pense rester chez Asura un bon moment. Je m’y sens vraiment très bien. J’ai fait plusieurs structures auparavant, mais Asura est une équipe avec laquelle j’ai vraiment une connexion profonde, qui va au-delà du professionnel.
As-tu un message pour les fans d’Asura et ceux qui suivent la scène Smash ?
Aux fans d’Asura, merci beaucoup de suivre le projet. Je sais que vous êtes nombreux sur la scène lyonnaise et dans les Alpes-Maritimes. On essaie toujours d’innover malgré nos moyens limités. On veut être la structure du peuple, et je trouve que les fans nous le rendent bien. »