Qui dit mercredi dit cinéma. Nous vous proposons aujourd’hui notre sélection de films de la semaine, de quoi vous guider au mieux dans les salles obscures.
1. Anges & Cie – Vladimir Rodionov
Vladimir Rodionov signe une comédie loufoque et céleste avec Élodie Fontan, Romain Lancry et Julien Pestel. Dans une ambiance à mi-chemin entre Les Visiteurs et La Cité de la peur, le film suit deux anges dépassés par leur mission sur Terre. Rythme soutenu, gags en cascade et satire divine font de Anges & Cie un vrai délire comique.
Nous ne pouvons pas les voir. Ils sont toujours à nos côtés sans que nous le sachions. Ce sont nos protecteurs et nos guides… Bienvenue dans le monde des anges gardiens ! Paul et Léa n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais depuis, ils sont irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Raphaëlle et Gabriel, deux anges que tout oppose, sont obligés de faire équipe pour tout remettre en ordre et empêcher ces deux humains de tomber amoureux. Si les anges échouent, Raphaëlle l’ambitieuse pourra dire adieu à sa promotion d’Archange. Quant à Gabriel le fumiste, il sera déchu et devra passer l’éternité sur Terre. L’enfer…
2. De mauvaise foi – Albéric Saint-Martin
Avec Pascal Demolon et Philippe Duquesne en duo de mauvaise foi notoire, Albéric Saint-Martin livre une comédie grinçante et pleine de dialogues savoureux. Entre mensonges, quiproquos et règlements de comptes absurdes, le film rappelle l’esprit des comédies de Francis Veber avec une modernité assumée.
Un notaire vieille France doit impérativement sauver son château délabré et empêcher le mariage de sa fille avec un golden boy prétentieux. La fortune promise par une comtesse mourante à un jeune artiste bohème, pourrait régler tous ses problèmes. À condition que le futur héritier devienne un bon catholique, et tombe amoureux de la jolie fiancée.
3. Les Musiciens – Grégory Magnes
Grégory Magne, après Perfumes, propose une comédie dramatique tout en délicatesse avec Valérie Donzelli, Frédéric Pierrot et Mathieu Spinosi. Les Musiciens explore la solitude des artistes, la beauté du geste et la nécessité de se réaccorder aux autres. Un film vibrant, souvent drôle, toujours touchant.
Astrid Thompson parvient enfin à réaliser le rêve de son père : réunir quatre Stradivarius pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Mais Lise, George, Peter et Apolline, les quatre virtuoses recrutés pour l’occasion, sont incapables de jouer ensemble. Les crises d’égo se succèdent au rythme des répétitions. Sans solution, Astrid se résout à aller chercher le seul qui, à ses yeux, peut encore sauver l’événement : Charlie Beaumont, le compositeur de la partition.
4. Les Enfants rouges – Lofti Achour
Lotfi Achour livre un drame social poignant sur les laissés-pour-compte de la société tunisienne, inspiré de faits réels. Avec Ali Helali, Wided Dadebi et Yassine Samouni, Les Enfants rouges donne la parole à une jeunesse sans repères, mais pas sans rêves.
Alors qu’ils font paître leur troupeau dans la montagne, deux adolescents sont attaqués. Nizar, 16 ans, est tué tandis qu’Achraf, 14 ans, doit rapporter un message à sa famille.
5. Un monde merveilleux – Giulio Callegari
Avec son ton absurde et mélancolique, Giulio Callegari signe une comédie dramatique décalée portée par Blanche Gardin, toujours irrésistible en femme désabusée. Entre fable sociale et satire douce-amère, Un monde merveilleux questionne nos illusions collectives avec une finesse piquante.
Dans un futur un peu trop proche où les humains dépendent des robots, Max, une ancienne prof réfractaire à la technologie, vivote avec sa fille grâce à des petites combines. Elle a un plan : kidnapper un robot dernier cri pour le revendre en pièces détachées. Mais tout dérape. Flanquée de ce robot qui l’exaspère, elle s’embarque dans une course-poursuite pour retrouver sa fille et prouver qu’il reste un peu d’humanité dans ce monde.