« La dynamique en Asie pousse à favoriser l’entreprenariat »
Nice Premium : Présentez-nous la société dans laquelle vous évoluez ainsi que votre rôle au sein de celle-ci ?

NP : Qu’avez-vous fait depuis votre sortie de l’école ? Quel est votre parcours professionnel ?
FR : Après l’Idrac et 6 mois de travail dans une des affaires familiales (hôtellerie) j’ai effectué un master management franco-chinois a l’université de Nantes (avec une partie en Chine). Je sentais le besoin de me spécialiser sur un domaine. A la suite de quoi, présent a Shanghai j’ai repris contact avec une personne de Sodexho rencontrée lors d’un voyage d’étude (encadrement d’un groupe de 12 étudiants de première année à l‘IDRAC pour un mois en Chine). J’ai alors intégré Sodexho à Pékin en charge d’un site. Ce poste incluait notamment le management opérationnel d’une équipe de 45 personnes.
NP : Avez-vous toujours eu le désir d’exercer ce métier ou est-ce le résultat d’opportunités ?
FR : Le métier que j’exerce actuellement est plus le résultat d’une succession d’opportunités, même si celles-ci ont été provoquées ou facilitées par mon environnement familial ainsi que les stages effectués durant ma formation à l’Idrac.
NP : Quel est votre parcours scolaire, quel(s) diplôme(s) avez-vous obtenu ?
FR : Bac ES, Ecole de Commerce Idrac en 4 ans dont 1 année en Ecosse (obtention d’un BA en Economics & Management), Master Management Franco Chinois IAE de Nantes,
NP : Quelle est l’image des étudiants de votre ancienne école dans le milieu professionnel où vous évoluez ?
FR : Pour le moment les Idraciens ne sont pas légion en Asie ! Difficile d’avoir une image…
NP : Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux étudiants qui envisagent une carrière dans votre secteur ? Selon vous est-il préférable de commencer par des PME ou des grandes structures ?
FR : Je ne pense pas qu’il n’y a pas une option plus préférable qu’une autre. Avant tout sur la Chine, les sociétés recherchent des expertises. Celles-ci peuvent très bien être acquises dans des structures de différentes tailles. Cependant, il est vrai que les multinationales proposent plus de postes à l’étranger et un cadre plus carré pour l’expatriation. En terme de salaires sur la Chine, les grandes structures ne paient pas forcement plus. En ce qui concerne l’accession aux secteurs des services comme ceux que Sodexho fournit, il n’y a pas de formation précise, mais plutôt une sensibilité aux services, être prêt a travailler au niveau opérationnel sur site. Tous les métiers sont représentés au sein de Sodexho : marketing, finance, HR, vente, etc.
NP : Pourquoi avoir choisi d’évoluer à l’International ?
FR : Au début, car l’herbe y semblait plus verte ; par la suite, car les responsabilités sont plus importantes que celles proposées en France. Enfin, car la dynamique est prenante sur une région comme la Chine. A moyen terme, les conditions financières détermineront notre retour ou non en France.
NP : A l’heure actuelle quelles sont vos perspectives d’évolution, vos aspirations professionnelles ?

NP : Souhaiteriez-vous ajouter quelque chose ?
FR : Une expérience dans un pays comme la Chine est certes très intéressante. Néanmoins, les structures (et même les grandes sociétés) ne sont pas aussi précises, organisées et carrées qu’en Europe ou US. Ainsi, le suivi des individus et leur formation peut laisser à désirer. Par la suite il est difficile de se revendre sur le marché avec une réelle expertise. Compte tenue de la concurrence sur la région, je conseillerais d’avoir tout d’abord une première expérience dans un marché mature et une organisation structurée, travailler l’anglais, se familiariser à un environnement international, et ensuite chercher une opportunité en Asie. Ceci permettra de ne pas se positionner en concurrents directs avec les milliers d’étudiants du monde entier aussi bien formés que les français (souvent maitrisant mieux les langues que nous) et qui se battent tout aussi dur pour une expérience asiatique.
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