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3 mai 2024

Régionales: le RN choisit Alessandra Masson-Bettati comme tête de liste dans les Alpes-Maritimes

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On pourrait la définir une histoire de famille: exit Olivier Bettati qu’en 2015 avait composé le ticket avec Philippe Vardon et « in » Alexandra Masson et… madame Bettati à la ville. Son mari, qui a choisi Menton pour continuer sa carrière politique (il a été concurrent de Jean-Claude Guibal lors des municipales en 2020), n’est plus tout à fait en phase avec ce parti et il vote avec la majorité le budget régional.


Elle aura toujours à ses cotés, ce même Philippe Vardon, ajourd’hui président du groupe RN au conseil municipal de Nice et métropolitain de NCA. Il sera aussi un rôle de pivot en tant que co-directeur de campagne de Thierry Mariani.

L’avocate niçoise, fille d’art (sa maman fut sénatrice UMP), est bien connue pour sa vie associative très dense (elle a été pendant 15 ans présidente d’une importante association dans le domaine culturel et social avant que Christian Estrosi la mette en régie après les élections municipales en 2014). D’ailleurs, en cas de victoire de la liste mené par Thierry Mariani, elle devrait se voir attribué la délégation à la culture.

Son engagement est motivé du fait que « le pays va mal, il faut que le gouvernement reprenne de la force, le RN est le seul en capacité de rester droit dans ses bottes ». Madame Masson, femme de droite, estime que « le RN est le seul à réincarner ces valeurs avec des propositions fortes ».

Concernant ses futures responsabilités (si elle aura la possibilité de les exercer), elle voit dans la culture un élément pivotal de la politique régionale et elle compte soutenir toutes les associations actives dans ce secteur.

Thierry Mariani, en tournée de présentation des têtes de liste départementales : « il y aura la parité, trois hommes et trois femmes dans les 6 départements » a-t-il affirmé. Dans le même temps le candidat en a profité pour amorcer quelques points du programme.

Noblesse oblige, la sécurité est le point numéro 1: « si Renaud Muselier a choisi de renforcer la communication , moi j’opterai pour la sécurité dans les TER qui sont devenus des lieux sans contrôle ». Considérant que la sécurité est en premier lieu une affaire de proximité, il s’engagerait à financer tout investissement municipal dans ce domaine par un subvention de valeur égale, « un euro dépensé par la mairie, un euro de financement par la Région ». La sécurité des lycées (compétence régionale) sera également renforcée par la présence de vigiles plutôt que par la diffusion des caméras, « la présence physique est plus rassurante qu’un outil technologique ». La Région pré-financera (pour éviter les retards dus à les longueurs administratives) aussi la réhabilitation des commissariats de manière à assurer les meilleurs conditions de travail aux force de l’ordre.


Un ticket restaurant pour les étudiants

Au vu des polémiques en cours dans le camp de la droite dite républicaine, Thierry Mariani qui a été pendant toute sa carrière politique un élu du feu RPR, puis UMP, puis Les Républicains, avant de constituer son parti Droite Nationale, apparenté au RN dont il est actuellement député européen, s’est limité à répondre indirectement à Eric Ciotti qui a fait état, en sens négatif, de la « capacité de gouverner » des dirigeants du RN, en énumérant tous ses mandats locaux (maire de Valréas, président du Conseil départemental du Vaucluse), nationaux (député, Ministre des Transports), européens (député) pour ne citer que les principaux.

Puis, avec bonhomie, il a affirmé qu’au « niveau des valeurs », Eric Ciotti est « très proche » du parti frontiste.

Doit-on lire dans ces propos, une invitation ?

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