Le festival des MANCA pour sa 34° édition, s’est placé sous le rayon vert. Ce phénomène optique rare et éphémère observé avant le lever ou le coucher de l’astre diurne, symbolise bien par sa rareté l’âme de cette manifestation musicale où les Musiques sont offertes au public, des musiques bien souvent inédites.
Le Centre National de Création Musicale, le CIRM est un des animateurs principaux de ce festival. Les jeunes auteurs en résidence y composent leurs œuvres. D’ailleurs cette année ce sont deux créations mondiales qui seront exécutées telles que SOMMERWIND de Fuminori Tanada pour ensemble et électronique ou SYMÉTRIADESS de Yann Robin pour contrebasse et électronique.
Le programme est très éclectique, de conférences en concerts vidéo, d’opéras en ballets, de concerts, de musiques électroacoustiques ou de danses contemporaines. La musique ici se décline du classique au moderne.
Le public est convié du 19 novembre au 1° décembre en des endroits épars dans Nice dont l’église Saint François de Paule pour la conférence d’ouverture, puis le festival animera chaque jour des salles divers comme l’Opéra, le Théâtre National de Nice, le Théâtre de la photo et de l’image, la Villa Arson, le Conservatoire national de Région, la bibliothèque Nucéra et en Principauté de Monaco dans l’Atrium du Casino, le théâtre des Variétés et l’auditorium Rainier III.
Ce ne sont pas moins de 31 compositeurs de 10 nationalités différentes qui constituent cette riche programmation 2013.
Certains spectacles sont libres d’accès, d’autres sont payants. Il y en a pour toutes les bourses.
Le festival des MANCA est depuis sa création, le rendez-vous incontournable des amoureux de la musique, de la création musicale et son rayonnement va plus loin que ce rayon vert. Si le phénomène optique est trop fugace, les MANCA sont une tribune pour les jeunes créateurs, une occasion de se faire connaître par le grand public à l’occasion de créations mondiales, de concerts ou de performances. C’est là tout l’intérêt de ce festival.
Thierry Jan
