D’une forme de « cinéma pur » au «Pocket Film», de la pellicule 35 mm au mode vidéo du téléphone portable, cette programmation est un dialogue entre deux esthétiques : Trois films de Jean-Marie Straub composé de courts métrages et Nocturne pour le roi de Rome et Temps japonais, deux longs métrages de Jean-Charles Fitoussi.
Celui-ci sera présent pour commenter ses films et ceux de Jean-Marie Straub dont il a été l’assistant entre 1996 et 2002. Chassé-croisé entre deux générations de cinéastes qui se rencontrent sur le terrain de l’invention, de l’audace et de la modernité.
Premier cinéaste à avoir réalisé un long métrage avec un téléphone portable, Jean-Marie Fitoussi déclare : «J’utilise le téléphone sans équipe, je filme de manière épisodique, sans arrière-pensée, ce sont des images documentaires que je réintègre dans une fiction, pour leur donner un autre sens, de simples baigneuses deviennent des anges».
La projection en plein air du dernier film de Jean-Marie Straub, au milieu des arbres du jardin de la Villa Arson, en donnera une perception inédite et sensible. Attention, en octobre, les soirées étant plus fraîches, il serait bon de prévoir coussins et couvertures.
Qui sont-ils ?
Deux soirées seront animées par Philippe Lafosse. L’ouvrage qu’il a signé, L’étrange cas de Madame Huillet et Monsieur Straub (Ed. Ombres / A Propos – 2007), sa responsabilité dans l’édition DVD des films des Straub aux Editions Montparnasse ou le site (www.straub-huillet.com) qu’il a élaboré sur Internet contribuent à faire de lui l’un des meilleurs connaisseurs de l’œuvre de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.
Jean-Charles Fitoussi a été l’assistant de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub de 1996 à 2002. Il a réalisé, en 2001, Sicilia! Si Gira, un documentaire sur la manière dont les deux cinéastes préparent, tournent et montent un film. Premier cinéaste à avoir réalisé un long métrage avec un téléphone portable, Fitoussi déclare : «J’utilise le téléphone sans équipe, je filme de manière épisodique, sans arrière-pensée, ce sont des images documentaires que je réintègre dans une fiction, pour leur donner un autre sens, de simples baigneuses deviennent des anges»
