Les décideurs français à la croisée des chemins en matière de crypto-monnaies – Qu’en est-il pour les citoyens ordinaires ?

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La politique pro-crypto du président Donald Trump visant à constituer une réserve stratégique de Bitcoins n’est pas du goût de la Banque centrale française, dont le gouverneur tire la sonnette d’alarme. Une position qui tranche avec celle d’un candidat français à la présidentielle qui propose d’intégrer 5 à 10 % de Bitcoins dans les réserves de la Banque de France. Ces tergiversations des autorités politiques et financières françaises font du bitcoin un nouvel enjeu pour la conquête des libertés financières. Quel impact sur les citoyens ordinaires ?

François Villeroy de Galhau a lancé une mise en garde farouche en tant que gouverneur de la banque française contre la politique d’ouverture du président Donald Trump aux crypto-monnaies. Pour lui, la posture de Trump vire au crypto-mercantilisme et pourrait déteindre sur les économies fragiles d’Europe et du reste du monde.

Il n’a pourtant rien contre les crypto-monnaies en elles-mêmes, car elles facilitent les transactions sur des services en ligne comme Online Fast Slots. En effet, grâce aux crypto-monnaies, les utilisateurs de cette plateforme ont la possibilité d’effectuer des dépôts et des retraits de façon quasi instantanée. Ainsi, ils n’ont plus à attendre des jours pour entrer en possession de leurs gains dans le casino.

Villeroy s’insurge surtout contre le décret de Trump qui vise à constituer une réserve stratégique de Bitcoins et un autre projet de déréglementation qui compte annuler l’opération Choke Point 2.0. Cette dernière consistait à restreindre l’accès des entreprises cryptos aux services bancaires. Le gouverneur constate avec désarroi que toutes ces mesures d’encadrement sont en train de tomber, ce qui augmente les risques pour les institutions financières et les investisseurs.

Déjà, les effets néfastes des mesures de Trump se font ressentir avec la chute du Bitcoin sous la barre des 85 000 $ après le décret de Trump. Celle-ci qui a entrainé des méventes de 250 millions de dollars. D’ailleurs, une grande partie des citoyens américains s’opposent à cette politique commerciale irresponsable et à l’intention de leur président de constituer une réserve nationale de Bitcoins. Ils craignent surtout que l’argent du contribuable ne soit détourné vers un actif volatil comme l’ont démontré les dernières fluctuations du Bitcoin.

Dès lors, François Villeroy de Galhau, en sa qualité de gouverneur de la banque française, appelle les économies européennes à la vigilance. Il pense que les initiatives de Trump pourraient créer des turbulences et occasionner une crise financière. De fait, les États-Unis sont la première puissance du monde et leurs prises de positions peut facilement déteindre sur le reste du monde.

Pour l’autorité financière, le fait que Trump introduise davantage de cryptos dans le système financier peut jeter les bases d’une future instabilité. C’est pourquoi il appelle l’Europe à renforcer sa stabilité financière, notamment en consolidant le rôle clé de l’euro et en constituant un environnement stable pour l’investissement et l’épargne.

Des appréhensions que ne partagent pas François Asselineau, président de l’UPR et candidat à l’élection présidentielle. Pour lui, la France doit plutôt allouer 5 % à 10 % des réserves nationales en Bitcoin. Une proposition qui bouscule les données et pose sur la table la question de la souveraineté financière de la France.

L’idée d’Asselineau est simple, la France possède 2 436 tonnes d’or, mais est toujours aussi fragile face aux crises financières. En affectant 5 % à 10 % de ses réserves au Bitcoin, elle pourrait diversifier son socle financier et sortir la tête de l’eau. L’exemple le plus parlant est celui de Salvador qui a converti une partie de son trésor public en Bitcoins, ce qui lui permet de bénéficier aujourd’hui d’une économie plus stable et moins dépendante du dollar américain.

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