Un préavis de grève déposé pour le 5 juin par les syndicats

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À l’appel des organisations syndicales une journée de grève et de manifestations est prévue le mercredi 5 juin en France. Un mouvement qui sera suivit à Nice. Les revendications portent sur l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et la défense de l’emploi.

La réforme des retraites, entrée en vigueur malgré une forte opposition populaire, reste au cœur des colères sociales. Le 5 juin, une nouvelle étape s’engage. Le Parti Communiste Français (PCF) présentera ce jour-là à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à abroger la réforme. Dans ce cadre, syndicats, associations et partis politiques appellent à la grève et à la manifestation.

À Nice comme ailleurs en France, des rassemblements sont prévus pour porter une voix claire : celle du refus d’une réforme jugée injuste et pénalisante pour les plus précaires, les femmes et les travailleurs aux métiers pénibles. Selon le message du PCF 06, il s’agit de « reprendre la main sur ce qu’on nous a volé. »

Le discours est offensif. « Nous, travailleuses, travailleurs, retraités, jeunes, nous portons une autre vision de la société : celle de la justice sociale, de la dignité, du respect de celles et ceux qui font tourner ce pays chaque jour », déclare le PCF 06 dans son appel à la mobilisation.

Salaires, cotisations, retraites : une bataille pour la répartition

Au-delà de la seule question des retraites, la journée du 5 juin porte aussi des revendications économiques plus larges. La CGT rappelle que le système de retraite par répartition repose sur les cotisations sociales. « Des salaires plus élevés, c’est plus de cotisations pour la sécurité sociale, donc de meilleures retraites », souligne l’organisation.

L’enjeu dépasse donc la seule opposition à l’âge de départ. Pour les syndicats, augmenter les salaires et garantir l’égalité salariale femmes-hommes sont des leviers pour renforcer le système solidaire. À l’inverse, la multiplication des exonérations de cotisations, le gel des salaires et le recours aux primes non cotisées fragilisent l’équilibre.

Les militants insistent en demandant aussi que les dividendes versés aux actionnaires participent au financement des droits sociaux. « Une part de ces profits doit revenir à celles et ceux qui produisent la richesse. »

La CGT propose un retour à la retraite à 62 ans dès maintenant, puis à 60 ans à terme. Pour y parvenir, elle met en avant des solutions de financement qui passent par la revalorisation des salaires, la sécurisation de l’emploi et une remise à plat des exonérations fiscales.

La manifestation du 5 juin à Nice s’inscrit donc dans un cadre plus large. Il ne s’agit pas seulement d’un refus, mais aussi de propositions concrètes pour un modèle social différent. Les organisations l’affirment : cette journée vise à faire entendre une voix collective, pour une autre répartition des richesses.

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