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7 mai 2024

Les toiles volées au musée des beaux arts de Nice sont « invendables sur le marché »

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art_nice.jpg Caméras de surveillance, alarmes de haute technologie… Aucune méthode de protection n’est efficace à 100% face à des hommes armés. Le braquage du musée des beaux arts inquiète et rend perplexes les responsables des galeries d’arts. « Ces œuvres de grands maitres n’ont aucune chance d’être revendus ». Pour Jason Cori, assistant à la galerie d’art « Guy Pieters » à Saint Paul de Vence, ces vols sont des commandes passées par des collectionneurs peu scrupuleux.

« Les tableaux d’artistes côtés sont fichés et répertoriés. Des toiles d’artiste renommés comme Claude Monet ou Alfred Sisley ne pourront jamais être revendues ». Mickael Miller travaille dans une galerie d’art au centre de Nice. « Ici nous n’avons pas d’œuvres aussi réputées que celles qui ont été volé aux musée des beaux arts, mais tout est fait pour garantir la sécurité de nos peintures. On a jamais eu de problèmes, on est au centre de Nice, il y a beaucoup de passage et la police est très présente ».

Quand on parle de cambriolage, certaines galeries pratiquent l’art de la langue de bois.
Dans le milieu de l’art on ne parle pas facilement des vols. La galerie « Guy Pieters » n’a pas de souvenir d’effraction. « Nous savons que ça peut arriver. Mais il y a des caméras, des alarmes : tout est prévu pour empêcher les cambriolages ». Pourtant ce braquage armé inquiète. « Si un homme entre et me braque avec son arme je ne pourrai rien faire », précise Jason Corti. Parler de la sécurité des œuvres d’art n’est pas facile partout. Pour la fondation Maeght à Saint Paul de Vence, la sécurité semble être un sujet tabou. « Nous ne communiquons pas sur notre sécurité ». Une responsable précise qu’ « il n’y a qu’une seule et unique solution face au vol : se donner les moyens d’avoir une sécurité irréprochable ».

Police et professionnels d’art sont unanimes : ce vol est une commande passée par un grand amateur d’art. Patricia Grimaud, adjointe au conservateur du musée des beaux arts Jules Chéret, les braqueurs n’ont pas choisi ces quatre toiles au hasard. Deux d’entres elles, le Monet et le Sisley avaient déjà été dérobées en septembre 1998 avec la complicité du conservateur de l’époque, condamné à cinq ans de prison. Les deux « grandes huiles » avaient été retrouvées indemnes quelques jours après le vol. Les policiers soupçonnent aujourd’hui les mêmes malfrats d’être à l’origine de ce second rapt. « C’est peut être un amoureux fou de ces œuvres, qui a pu remonter le coup neuf ans plus tard » précise Patricia Grimaud.

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