Ce matin, aux alentours de 10h30, Niçoises et Niçois se sont réunis place Garibaldi pour honorer la mémoire d’une figure emblématique locale : Giuseppe Garibaldi.
Comme chaque 4 juillet, le coeur de Nice bat pour un seul homme. Aujourd’hui, des invités de marque sont présents : Francesco Garibaldi, descendant de Giuseppe Garibaldi ainsi que son fils, baptisé Giuseppe Garibaldi en hommage au bicentenaire du « héros des deux mondes ». Un rassemblement placé sous le signe de l’émotion.
Garibaldi, l’âme de Nice
Ils sont une petite centaine présents pour fêter le 218e anniversaire de la naissance de « leur Jòusé ». « Cela fait 30 ans que je viens sur cette place pour lui ! », s’exclame Marco, d’un accent italien prononcé. Il n’est pas le seul : une poignée importante de transalpins ont tenu à assister à l’hommage de Giuseppe Garibaldi. Francesco Garibaldi est le premier prendre le micro : « Rappelons-nous pourquoi Giuseppe Garibaldi a toujours été considéré comme l’un des plus grands héros de Nice », lâche-t-il avec émoi. S’ensuit une biographie complète du protagoniste.
Né à Nice en 1807, il a toujours conservé un lien fort avec sa ville natale, qu’il considérait comme italienne même après son rattachement à la France en 1860. Il estimait que les Niçois étaient contraints à cette unification. Un homme qui s’est battu contre la politique de Napoléon III et qui a gagné le respect de Victor Hugo : « un héros de l’idéal », selon lui. Un passage que Francesco Garibaldi n’a pas manqué de citer.
Un nom qui résonne encore et toujours
Laurence Navalesi, Conseillère Municipale en charge des relations transfrontalières, était également de la partie pour représenter Christian Estrosi. Un discours 100 % italien pour célébrer l’héritage laissé par celui qui s’est battu pour Nice : « Un momento importante della commemorazione del nostro grandissimo Giuseppe Garibaldi perché era una persona favolosa » (Un moment de commémoration important de notre grand Giuseppe Garibaldi car c’était une personne fabuleuse).
Deux siècles plus tard, Garibaldi a laissé une marque éternelle. À Nice, un amas d’institutions portent son nom. Selon Francesco Garibaldi, il est « un symbole de courage ». Après une série de prises de parole et d’accolades, la Musique de la Garde Municipale de Nice a fait retentir plusieurs hymnes, à commencer par Fratelli d’Italia, que certains Italiens ont repris jusqu’à s’en casser les cordes vocales. In fine, La Marseillaise, pour clore une cérémonie riche en émotions.