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3 mai 2024

Deux nouveaux foyers de Xylella Fastidiosa dans les Alpes-Maritimes

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La « peste verte » est de retour ? Après les dégâts de ces dernières années, on pensait que cette bactérie avait été éradiquée. Rien de tout cela, la nature n’est pas maîtrisable définitivement.

Mais pour mémoire, de quoi parle-t-on ? Xylella fastidiosa est la seule espèce du genre Xylella, et cinq sous-espèces sont décrites : fastidiosa, sandyi, multiplex, pauca, tashke.

Certaines souches sont responsables de maladies mortelles ou potentiellement mortelles chez diverses espèces de plantes cultivées d’intérêt commercial, notamment la vigne, l’olivier et les agrumes. En 2015, parmis 5 nouvelles espèces de plantes cultivées aussi trouvées infectées figurent une lavande, le romarin, le chêne-liège ou encore le myrte commun, ce qui fait passer de 10 à 15 le nombre d’espèces sensibles répertoriées en France.


Dans le cadre de la vigilance renforcée des services de l’Etat, trois arbustes situés sur les communes d’Antibes et de Saint Laurent du Var viennent d’être identifiés comme porteurs de la bactérie Xylella Fastidiosa sous-espèce multiplex par le laboratoire de santé des végétaux de l’ANSES.

Un de ces arbustes, un genêt d’Espagne (Spartium junceum) a été prélevé sur la commune de Saint Laurent du Var dans le cadre de la surveillance renforcée de la zone infectée créée suite à la découverte d’un premier foyer sur cette commune fin 2015.

Les deux autres arbustes, deux polygales à feuilles de myrte (Polygala myrtifolia) ont été prélevés sur la commune d’Antibes dans le cadre de la surveillance de la zone tampon créée suite à la découverte d’un premier foyer sur cette commune fin 2015.

En application des mesures de lutte visant à éviter l’introduction et la propagation dans l’Union européenne de Xylella Fastidiosa , les mesures suivantes sont mises en place :

  • délimitation d’une zone dite « infectée » de 100 m autour des végétaux contaminés : une désinsectisation de tous les végétaux et un arrachage des végétaux hôtes seront effectués.

  • délimitation d’une nouvelle zone dite « tampon » de 10 km autour de cette zone infectée, dans laquelle les mouvements de végétaux spécifiés et hôtes (environ 200 espèces de végétaux à risque) sont réglementés.

Une enquête épidémiologique visant à déterminer l’origine des végétaux contaminés et de leurs dates de plantation est également en cours.

Ces nouveaux cas portent à 17 dans les Alpes Maritimes et 4 dans le Var.

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